Un mari se suicide; sa femme, désespérée par l'état désastreux dans lequel il laisse leur société de fabrication de chaussures, doit aussi s'occuper de sa fille, fugueuse à multiples reprises, et qui a subi les assauts sexuels d'un prêteur d'argent vicieux. Elle appelle son frère à la rescousse. Marco s'installe dans l'immeuble où vit la femme du prêteur, dans un chic quartier parisien. Il vit là seulement de temps en temps, entre deux déplacements. Marco se rapproche donc de sa femme, qui garde leur petit garçon.
Critique express, j'ai vu ce film la semaine dernière, juste avant de partir pour quelques jours de vacances. A mon retour, peu d'images vraiment marquantes me restent en tête. Je n'ai pas détesté le film, mais le battage tout autour, si. Claire Denis dit réfléchir ses films, les penser à outrance avant de les tourner. Pour Les Salauds, poussée par son producteur Vincent Maraval, elle écrit et tourne rapidement, boucle le scénario en un mois. Conclusion, le scénario ne s'est pas débarassé de son superflu. L'histoire se retrouve surchargée de détails dont on aurait pu se passer.
Ajouter à une perversion déjà sordide un prêt d'argent et une liquidation n'était pas nécessaire. Pas nécessaire non plus, la narration non linéaire; quand le scénario est alambiqué, s'en tenir à la simplicité devrait être évident. Au lieu de cela, Claire Denis alterne flash-backs et incursions plus en avant dans la chronologie. Tout s'éclaire au fur et à mesure, et Les salauds n'est pas un film illisible. Le procédé n'apporte juste rien aux évènements suffisamment forts en eux-mêmes.
Si sa manière de travailler sur Les salauds relance l'inspiration de Claire Denis pour ses prochains films, pourquoi pas. L'étape qu'elle vient de franchir n'offre rien de nouveau ni d'extraordinaire au spectateur.
Ajouter à une perversion déjà sordide un prêt d'argent et une liquidation n'était pas nécessaire. Pas nécessaire non plus, la narration non linéaire; quand le scénario est alambiqué, s'en tenir à la simplicité devrait être évident. Au lieu de cela, Claire Denis alterne flash-backs et incursions plus en avant dans la chronologie. Tout s'éclaire au fur et à mesure, et Les salauds n'est pas un film illisible. Le procédé n'apporte juste rien aux évènements suffisamment forts en eux-mêmes.
Si sa manière de travailler sur Les salauds relance l'inspiration de Claire Denis pour ses prochains films, pourquoi pas. L'étape qu'elle vient de franchir n'offre rien de nouveau ni d'extraordinaire au spectateur.
Les salauds
de Claire Denis
avec: Vincent Lindon, Chiara Mastroianni, Julie Bataille,...
sortie française: 07 août 2013
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