Tuesday, December 16, 2008

H&M maison


L'info est dévoilée par Vogue, et par Next. Après Zara et Zara Home, H&M va proposer dès l'an prochain une ligne textile pour la maison. Draps de lit, serviettes de bain, coussins, nappes, torchons, etc... Les matières privilégiées seront le coton, le lin, le viscose et le coton et le coton organique. Quatre lignes aux titres tels que Design, Nature, Youthful ou Classic seront proposées. On retrouvera les motifs de la créatrice Liselotte Watkins, ainsi que des imprimés inspirés de l'oeuvre de l'américain Jackson Pollock.



La collection sera en vente à partir de février 2009 exclusivement en ligne et par correspondance dans différents pays d'Europe du Nord: en Suède, en Norvège, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. Rien n'est encore prévu pour la France, mais on peut s'interroger: la firme ne pourrait-elle pas profiter de son acquisition du magasin Bouchara boulevard Haussman pour y présenter cette nouvelle gamme? L'endroit serait tout à fait trouvé, puisque Bouchara était justement spécialisé dans le textile pour la maison. On attend de voir...


Friday, December 12, 2008

Magazines et clichés

Je suis une fille qui aime bien profiter des clichés sexistes. Comme toutes les femmes, devrais-je dire... Lorsque les choses sont tournées à notre avantage, on les accepte; lorsqu'elles sont dégradantes pour nous, on les refuse. Enfin, je ne tiens pas à discourir sur la condition féminine, je souhaitais simplement justifier le fait que j'achète des magazines. Elle, Glamour, Biba, et bien d'autres, c'est simple, tout y passe. J'ai même déclaré un budget maximal chaque mois pour toute cette paperasse, que je me déteste d'emmagasiner. Une vraie drogue. Mais je n'y peux rien, paraît que c'est dans nos gènes, à nous, les femmes. Il n'empêche que si je les aime et m'en repais, ils contiennent aussi des choses qui m'horripilent, ces magazines - je veux dire, outre le fait d'être addictifs, chers, et de tuer des arbres.




On dit "lire" un magazine. Pourtant, le plus souvent, m'intéressant à la mode, je m'attache aux photos plutôt qu'aux textes. Comme toutes, comme vous sans doute, je m'inspire des tenues, je note des détails, des accessoires susceptibles de coller à mon propre style. Alors, lorsqu'un photographe tient à montrer le mannequin, le support, plutôt que de mettre en valeur le vêtement, je m'indigne un peu. Certes, la fille est très jolie, la lumière très belle, la photo sympa. Mais à quoi bon nous indiquer en légende "robe Chloé en soie, 199€" alors qu'on ne distingue qu'une bretelle? Pourquoi nous préciser "bas Le Bourget, 23€" alors que la jambe se cache pudiquement sous un jupon? Pourquoi nous détailler le moindre détail d'une tenue dont, dans le contre-jour artistique, on ne devine même pas la teinte? Pourtant, si ces précisions sont là, c'est bien que le vêtement a inspiré le styliste! Pourquoi alors les cacher?
La manière dont la mise en page peut saccager une belle série mode m'assassine du même coup. Pour vous donner un exemple des plus précis, ouvrez donc la série lingerie du Glamour du mois dernier (décembre 2008). Je raffole de la lingerie, de ces détails minitieux. Malheureusement, la plus jolie culotte, le soutien-gorge le plus affriolant étaient pour la plupart, planqués dans la coupure entre les deux pages du magazine. Je ne souhaite pas revenir et m'étendre sur la manière dont nous, les femmes, nous sommes exposées comme du bétail, mais, pour le coup, on voyait plus de chair nue que de jolis bouts de dentelle. Me voilà obligée de massacrer mon magazine à coups de marteau pour l'aplatir et récupérer des bouts d'images perdus dans la pliure.

C'est pourquoi, entre autres, je me désintoxique de plus en plus de ces magazines de papier, pour découvrir des magazines en ligne. Dans la catégorie des gratuits blogosphériques, j'ai nommé WOW. Dans le magazine haut de gamme, je deviens accro à Dirrty Glam ou Prim. J'aime aussi à me plonger dans les archives de Jalouse.. De plus en plus de magazines publient également leur version en ligne, comme Very Elle. Et puis il y a les blogs, tout simplement, qui nous tiennent au courant de la tendance. Garantis sans pliure, économiques, écologiques, et nous permettant enfin de profiter pleinement du travail du styliste, et aussi du photographe..

Monday, December 8, 2008

Xmas Rock Market

Allez, avant Noël, encore une mine de cadeaux, pour soi et pour faire plaisir aux autres aussi! Le Xmas Rock Market réunit des créateurs, de bijoux, de vêtements, de sacs, de poupées, et d'accessoires. Je n'y ai jamais encore été, mais le concept me tente beaucoup, ainsi que l'esprit un peu underground de la vente! Malheureusement (ou pas) pour moi, je serai à Londres ce week-end, pour profiter, entre autres, du taux exceptionnellement bas de la livre et des soldes before Christmas sur Oxford Street!



Xmas Rock Market
dimanche 14 décembre 2008
14h00 - 20h00
La Java
105, rue du Feaubourg du Temple
75010 Paris
M° Belleville

Des filles en aiguille

Des filles en aiguille, ça fait depuis 2003 que ça dure, et c'est à chaque fois un grenier aux trésors. Les deux créatrices qui s'occupent de l'évènement, Jennifer, des Créatures, et Alix, de KaïFi, s'entourent à chaque fois de nouveaux créateurs plein de talents. On y croise des bijoux, du prêt-à-porter, des accessoires, ou de la décoration. L'espace Beaurepaire qui les accueille, situé près des quais, vers République, est idéal pour découvrir tous ces exposants. La prochaine vente a lieu à l'occasion de Noël, idéal pour trouver des cadeaux originaux! Alors, courez-y!



Des filles en aiguille
du mardi 16 au dimanche 21 décembre 2008
11h30 - 19h30
nocturne le vendredi 19 jusqu'à 21h00
fermeture le dimanche à 18h00
Espace Beaurepaire
28, rue Beaurepaire
75010 Paris
M° République

Friday, December 5, 2008

La grande braderie de la mode

La grande braderie de la mode, c'était les 3 et 4 décembre 2008 à Marseille, et c'est les 6 et 7 à Paris! Ce week-end donc, nouveau bon plan, vous pourrez aller shopper de l'article de qualité à un prix tout riquiqui, à environ 70%! Du Agnès B., du Balenciaga, du Chanel, du Christian Lacroix, du Comme des Garçons, du Elie Saab, de l'Isabel Marant, du Jean-Paul Gaultier, du Petit Bateau, du Sonia Rykiel, du Vanessa Bruno ou du Yves St laurent; Pilgrim, Princesse Tam-Tam, Comptoir des Cotonniers, BA&SH, GAS Bijoux, Erotokritos; ainsi que Caudalie, Guerlain ou Dior pour les parfums et cosmétiques... Rien que ça oui! Des collections récentes, et des vêtement neufs. Et le tout pour une bonne cause, car ces grandes maisons permettent à l'association de lutte contre le SIDA, AIDES, de récolter des fonds.

Cette année, la grande braderie sera parrainée par Pierre Bergé, mécène et collectionneur d'art, qui soutiendra l'évènement et offrira un nouvel hommage à Yves Saint-Laurent.



La grande braderie de la mode
samedi 06 décembre 2008
09h - 19h
dimanche 07 décembre 2008
12h - 18h
BETC/ Passage du Désir
85-84 rue du Faubourg Saint Martin
75010 Paris

Monday, November 24, 2008

Rick Owens


C'est en faisant mon petit tour habituel sur les blogs modes que je suis tombée sur les créations de Rick Owens. Les coupes déstructurées de ses modèles sont aussi stupéfiantes que leur apparente simplicité. Et puis, du noir et blanc, ça me parle, à moi! Evidemment, le côté très graphique, l'imaginaire à la Tim Burton sous-jacent, l'aspect punk/déchiré, ça ouvre grand la porte à mes propres fantasmes mode. J'y vois forcément un rapport à la musique, aux années 70; Rick Owens lui-même dit penser aux Divas, aux Drama Queens, à ces personnages d'opéra aux tempéraments égocentrtiques et théâtraux.


Quant à pousser la perfection jusqu'à recruter du personnel aussi en accord avec les collections, c'est juste merveilleux (voir Sea of shoes). Le vêtement est ici un prolongement du corps lui-même, en accord avec la dégaine lyrique de ce Chadd. Pour une petite bio du Monsieur, le site Tendances de Mode résume pas mal. C'est sympa (et terriblement chauvin) de savoir que Rick Owens, californien d'origine, vit à Paris. Quelques photos plutôt que du blabla.



Sunday, November 23, 2008

Pin'k'Up

Oyez, oyez! Encore un bon plan pour le week-end! Le samedi 29 novembre 2008, c'est la 2ème édition de La Friperie. La première a eu lieu en mai de cette année. Sur un même salon, l'évènement rassemble des créateurs et des filles comme vous et moi, qui ont des placards qui débordent, qui aiment renouveler leur garde-robe, et qui font faire des affaires à celles qui viendront fouiller dans les stands! On sera entre nous, l'ambiance sera donc amicale et conviviale. N'hésitez pas à passer!


La Friperie
samedi 29 novembre 2008
11h - 18h
10, rue La Vacquerie
75011 PARIS

Wishlist de Noël











Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel, n'oublie pas mes petits paquets... On peut toujours rêver, hein?

Wednesday, November 19, 2008

Viens dans mon dressing!


Ce week-end, évènement! Le salon Viens dans mon dressing ouvre ses portes. Pour celles qui ne connaissent pas encore, des créateurs et des filles comme vous et moi vident leurs armoires à prix cassés. L'ambiance est assurée par des Djs tout au long de la journée, et évidemment par les piaillements des filles qui discutent, fouillent, découvrent, et font de bonnes affaires! 36 stands pour découvrir des fringues, des gens, et passer un chouette week-end! Ca se déroule ce week-end donc, samedi 22 novembre 2008, de 12h à 19h, et dimanche 23 novembre 2008, de 11h à 19h. Cela se déroulait les dernières années au Salon des miroirs, passage Jouffroy. Cette année, c'est à la cour du Marais, quartier de modasses par excellence. De quoi faire un petit tour en léchant les vitrines du coin avant ou après, ou aller bruncher dans un des excellents comptoirs du coin!


Viens dans mon dressing!
La Cour du Marais

81, rue des Archives 75003 Paris
M°Temple/Arts-et-Métiers
entrée 3E
www.myspace.com/viensdansmondressing

Mon beau sapin!


Mon beau sapin est une heureuse initiative de Pénélope Jolicoeur, dont la vie est tout à fait fascinante, et qui propose de mettre en ligne chaque jour un dessin d'un auteur différent; le nombre de visites est comptabilisé, et, avant Noël, le partenaire du site versera à La Croix rouge pour son opération Arbres de Noël une somme proportionnelle au nombre de visites, permettant ainsi à des enfants défavorisés de participer à la légendaire magie de Noël et de recevoir des cadeaux! N'hésitez donc pas à participer vous-même en répandant la bonne parole et en parlant du site autour de vous, et en le visitant. Parce que c'est quand même vachement chouette de voir qu'il y a des gens qui savent faire profiter de leur notoriété aux autres. Et qu'en plus ça promet de nous divertir pendant un bon mois et même peut-être plus, car, en une seule journée, Pénélope Jolicoeur a reçu de quoi remplir le site jusqu'en mars 2009, qu'elle dit. Donc, on aime, on découvre, et on partage.

Monday, November 17, 2008

Geekette


Voici un petit texte que j'ai posté sur le blog The Beauty and the Geek, pour tenter de gagner cette clé USB, résultat d'une association entre Phillips et Swarovski.Que je gagne ou pas, peu importe, je n'en pense pas moins ce que j'ai écrit!
Ma geekerie, sans aucun doute mon plus gros atout pour séduite la gente masculine, complètement sous le charme lorsque je leur avoue que je connais "un peu" le langage html; "comprends" si on évoque du java devant moi; suis "quelques" séries téléchargées le soir même de leur diffusion aux Etats-Unis; peux choisir de rester chez moi plutôt que de sortir pour m'améliorer à Tétris sur ma DS (bleue nuit, importée du Japon) ou pour baver devant les performances du Prince de Perse sur ma Wii chérie; demande au Père Noël un superbe écran 24 pouces, un petit peu de RAM pour mon G5, un nouveau lecteur mp3 et un chouette appareil photo numérique... entre autres... Erf, en fait, ce que ces messieurs apprécient, c'est que l'on connaisse leur univers, et que, par conséquent, on les comprenne, eux! Qu'on puisse les excuser, du coup, si ils passent des heures sur leur console ou à lire des comics... Bref, en ce cas, pourquoi féminiser leur univers? C'est comme s'approprier leur pantalon, ces derniers temps, sous le nom de "Boyfriend Jean". Une nana dans leur large attribut de garçon, faussement inapproprié, en vérité totalement maîtrisé, ils craquent. Ce que je souhaiterais donc, c'est plutôt un truc girly qui révélerait la nature geek en moi! Le truc girly: la déco le truc geek: Tétris mon rêve: une bibliothèque en forme de Tétris!! Qui existe, mais à un prix inabordable (et de toute manière ça n'entre pas dans mon studio). Pour voir l'objet de mon désir, cliquez ici.


Pas assez de technologie là-dedans? Ok, en ce cas, j'aimerais aussi qu'on invente un agenda électronique MIGNON qui sache remplacer le format papier... Que j'adore, que j'adule, regardez celui que j'ai acheté pour 2009!


Mais qui, forcément, au bout de 12 mois, commence à tomber en miettes. J'imagine un e-reader:


dans un style plus girly, tactile, histoire de pouvoir "écrire" à la main, le tout dans une jolie couverture, pour y mettre plein de post-its roses...

Friday, November 14, 2008

Vintage shops in Paris


Mon site internet, Vintage shops in London, fait état des magasins vintage à Londres. Plus courte, voici la liste de ceux que l'on peut trouver à Paris. Si certaines les connaissent, n'hésitez pas à me communiquer les horaires de ces boutiques, et si vous en connaissez d'autres, je les ajouterai à la liste!

Adöm
56 rue de la Roquette
M° Bastille


Chez maman

4 rue Tiquetonne
M° Etienne Marcel


Chezel
59 rue Condorcet
M° Anvers

mardi-samedi 12h00-20h00


Culotte

7 rue Malher
M° St Paul


En ville

13 rue Paul Bert
M° Etienne Marcel

lundi-samedi 11h00-19h00


Esprit Vinyle

57 rue Saintonge
M° Filles du Calvaire

mardi-samedi 14h00-20h00


Freep'star

8 rue Ste Croix de la Bretonnerie
M° St Paul

61 rue de la Verrerie
M° St Paul


Frivoli

26 rue Beaurepaire
M° République


Guerrisol

17 bis bd de Rochechouart
M° Anvers

lundi-samedi 10h00-19h00


Homies

8 rue des Abbesses
M° Abbesses


Iglaïne
12 rue de la Grande Truanderie
M° Etienne Marcel


Intox
31 rue St Denis
M° Châtelet-Halles


Kiliwatch

64 bd de Tiquetonne
M° Etienne Marcel


La Belle Epoque

10 rue de Poitou
M° Filles du Calvaire

mardi-samedi 13h30-18h30


Mamie Blues

69 & 73 rue de Rochechouart
M° Anvers

lundi et samedi 15h00-20h00

mardi-vendredi 11h00-13h30 et 15h00-20h00


Mamz'elle Swing
35 bis rue du Roi de Sicile
M° St Paul

lundi-samedi 14h00-19h00


Noir Kennedy

12 & 22 rue du Roi de Sicile
M° St Paul


Oldies

25 rue de Cléry
M° Sentier


Pretty Box

46 rue Saintonge
M° Filles du Calvaire

mardi-samedi 11h00-19h30


Rag

81 rue St Honoré
M° Louvre-Rivoli


Rag & Vertiges

83 & 85 rue St Martin
M° Châtelet-Halles

lundi-samedi 10h00-20h00

dimanche 12h00-20h00


Son & Image

85-87 rue St Denis
M° Châtelet-Halles

71 rue Quincampoix
M° Rambuteau


Vintage

32 rue des Rosiers
M° St Paul


Wochdom

69-72 rue Condorcet
M° Anvers

lundi-samedi 12h00-20h00

Thursday, November 13, 2008

Gagnants/Perdants


Depuis hier, deux chansons sont téléchargeables depuis le site officiel du groupe Noir Désir. Pas de polémique sur les actes de Bertrand Cantat, contentons-nous d'apprécier ce retour, urgent selon eux, au vu du contexte politique et humain actuel. J'ai toujours été une grande fan de ce groupe, grande fan de rock en général, et j'ai toujours été déçue de n'avoir jamais pu les voir en concert. Je me rattraperai si ils réussissent à sortir un album et à se lancer dans une tournée un jour! En attendant, j'espère, et j'écoute... une chanson inédite et une version plus brute, plus rapide, du Temps des cerises.

Le Temps des cerises a été enregistré avec les membres du groupe Eiffel, et est aussi téléchargeable sur leur site.

Wednesday, November 12, 2008

Ma journée avec Karl Lagerfeld


Aujourd'hui a été une journée comme je les aime. Comme je les adore. Je commence par le matin, soyons logiques.
Je me suis réveillée tard. Et levée encore plus tard. Voilà le premier petit bonheur: rester au lit, éveillé, mais pas envie de sortir de dessous la couette. Et on ne se lève vraiment que lorsqu'on en a envie - et pas obligé, contraint, par un horaire quelconque. J'ai réussi ensuite à sortir pour faire des courses. J'aime bien aussi le marché le matin, la rue Mouffetard pleine de petites vieilles et leurs caddies, et de touristes et leurs appareils photos. Je ne sais pas qui des deux catégories embouteille le passage le plus. J'ai ensuite passé a matinée à traîner devant mon écran: faire les tour des blogs, qui ne sont pourtant jamais nourris le week-end, bosser sur mon site internet pro, traîner sur Facebook, regarder des vidéos rigolotes... Ah ben tiens, au passage, va voir ça, c'est bien:
Un déjeuner un peu lourd, un peu n'importe quoi, parce que je n'ai pas pris de petit déjeuner et que le week-end, je mange n'importe comment et je m'interdis de m'en vouloir. Enfin je suis sortie de chez moi. Enfin, réellement sortie. J'ai marché, il faisait beau et chaud, ça m'a surprise. En contournant le Luxembourg, je me suis rendue compte aussi que c'était la journée du Patrimoine. J'aurais pu aller visiter un truc ou deux. Ah ben ce sera pour la prochaine fois. Je suis arrivée rue de Rennes, j'ai parcouru H&M et Zara, sans rien acheter. Je visais la cape de chez H&M, elle ne m'a pas plu sur moi. Je cherchais son ersatz chez Zara, mais pas la moindre cape à l'horizon. J'ai donc simplement fait le tour des collections. Décidément, j'aime beaucoup cette petite collection d'inspiration russe chez Zara. J'ai ensuite flâné, flâné, dans le but de me rendre au cinéma à St Lazare pour une séance 2 heures plus tard.
J'ai donc pris mon temps et parcouru quelques boutiques en descendant la rue de Rennes; je me suis assise pour observer les gens en grignotant des biscuits au chocolat aux Tuileries. J'adore regarder les gens au soleil. Ils sont contents, je prends note des idées mode que certaines ont... Ensuite, j'ai encore dit bonjour à Monoprix et Benetton en me dirigeant vers l'Opéra. Deux petits achats chez Monoprix, vraiment surprenant le bon goût vestimentaire de cette enseigne.. Faut dire, ils savent s'associer avec des gens doués: April May en ce moment.. Je me fraye un chemin vers Haussman, il y a ce vide-grenier que je croise parfois dans les rues...
J'arrive enfin au cinéma. Première fois pour moi au St Lazare Pasquier. Doit y avoir une famille de tourterelles dans la salle 1, et une souris avec de gros poumons qui crie tout le temps. Oui, un rat, on dit. Bref, j'allais voir La Belle personne. J'ai trouvé ça différent des deux autres films de Honoré, et très différent de ce que j'en ai lu. Dans Paris, dans les dialogues, est bien plus maniéré; et Les chansons d'amour, évidemment, est beaucoup plus chanté. La Belle personne est beaucoup plus classique. Le film regroupe des peintures, des instants volés, suspendus, plutôt que d'être construit comme une narration linéaire. Ce n'est jamais pédant, malgré que le milieu décrit soit celui d'un lycée bourgeois du 16ème arrondissement. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas un milieu qui est décrit, ce sont des histoires d'amour qui sont écrites. On s'en fiche, du contexte, ce sont les sentiments qui comptent. Et puis moi d'abord, je parle aussi comme ça, avec des mots un peu anciens, un peu hors du 21ème siècle, alors ça ne me dérange pas d'entendre de jolies phrases. Bref, j'ai beaucoup aimé. Ces jolies images, comme celles, descriptives, caressantes, des élèves délassés qui attendent le début du cours en classe. J'ai aussi remarqué qu'Honoré devait avoir un truc avec les bouquins d'enfants, plein de jolis dessins: Loulou le loup dans Dans Paris, Otto dans La Belle personne... Je ne me souviens plus, y'en a aussi dans Les Chansons d'amour?
En sortant du ciné, je croise ma cousine dans la queue pour la séance suivante, avec un pote à elle. On discute juste 3 secondes, le temps de lâcher une jolie boulette, un beau secret que j'étais censé garder. Je me suis enfuie rapidement. Le bus prenait son temps pour arriver, alors je suis rentrée à pieds. J'ai parcouru l'avenue de l'Opéra en sens inverse, traversé à nouveau les Tuileries, la Seine, merveilleusement éclairée. Et c'est près de chez M. Chirac que j'ai croisé Karl Lagerfeld. Ah, vous l'attendiez celle-là, n'est-ce-pas? Fallait bien vous donner l'envie de lire.. Juste croisé donc, dans ce joli Paris, quand le soleil se couche et que le ciel est de ce si joli bleu qui s'assombrit. M. Lagerfeld donc, marchait tranquillement, dans son costume bien coupé, discutant avec un autre grand type à côté de lui. Il portait, détail qui compte, un gilet d'homme de tartan rouge, ce qui détonnait sur lui, généralement abonné au noir et blanc. J'ai fini le chemin jusque chez moi à pieds, il est déjà tard, et je n'ai plus envie de sortir. Samedi soir chez moi, à regarder des séries sans aucun doute.
Bonne soirée!

Tuesday, November 11, 2008

Amours citadines


Londres, je l'avais découverte à l'occasion de certaines nuits de concert. On arrivait en train au dernier moment, on se précipitait dans le métro, à l'entrée de la salle, récupérer nos billets, retrouver des amis déjà sur place, assister au concert, boire une bière, prendre, crevés, un bus, deux bus, trois bus de nuit qui nous ramenaient à l'hôtel après 3h de détours, l'hôtel, l'aéroport, retour à Paris. Déjà, malgré ces visites éclairs et non-touristiques au possible, j'avais ressenti Londres: vibrante, joyeuse, pressée, éclectique. Et j'avais aimé ses gens, prêts à rendre service, avec leur accent digne du 16ème arrondissement parisien.

Cette année, tout à coup, j'ai joué la touriste, et j'ai enfin vu Londres le jour. A l'occasion du 1er de l'an, mes amis étant tous dispersés pour différentes fêtes, chez différentes personnes, j'ai décidé de rejoindre mes parents et ma soeur en Grande-Bretagne. Ca changeait certainement de nos habituelles beuveries de début d'année, mais ça ne pourrait pas manquer de charme. Et voilà que 2008 commençait là-bas, et n'en finissait pas. En quelques jours, quelques week-ends, j'ai encore plus adoré cette ville. Tous mes sentiments un peu confinés, pas très certains, ont explosé. Cette foule me parle, l'esprit de la ville m'enchante, les gens, les immeubles, tout me ravit.


Il faut dire que je suis une citadine, une pure, une vraie, jusqu'au fond des tripes. La campagne m'embête, le silence me stresse, les oiseaux me réveillent trop tôt. J'ai besoin de ma dose de pollution quotidienne, de voir les gens vivre, s'agiter, et s'ils sont stressés, il n'y a qu'à leur sourire, ça les surprend toujours. Je vis au coeur de Paris, les bars au pied de l'immeuble ferment tard, et les chants des fêtards me tiennent compagnie si je suis au lit avant eux. Alors, si je dois partir, vivre ailleurs, j'aurai besoin d'une capitale. Européenne, de préférence. On me dit d'aller voir du côté des Etats-Unis, non merci, pas pour le moment. Ces villes-là ne me parlent pas pour l'instant.

Je suis donc partie à Londres, en 2008, pendant un mois. Je me suis installée dans l'ouest de la ville, loin du centre, car la ville s'étend très loin. Chez un adorable couple anglais qui hébergeait déjà une autre Française. Je cherchais du travail, pendant un mois. J'ai parcouru les kilomètres de la ville à pied, pour évaluer les distances, pour comprendre sa géographie. J'ai écouté, regardé vivre, mes propriétaires, leurs amis, leurs voisins, tous les londoniens. J'ai vu les nombreux touristes, les immigrants, les Français aussi, installés là, et avec qui le point commun évident de la langue permet un rapprochement aisé et rapide. Je suis restée un instante béate, au milieu de Hyde Park, immense. La campagne que j'aime, la nature avec la ville, au loin, toujours visible, pour que je ne me sente pas perdue. Je n'ai jamais arrêté d'être sidérée par les couleurs de Londres, briques rouges et ocres parfois salis, ciel gris-bleu au reflets dorés, verdure intense nourrie par la pluie. J'ai flippé dans les bus qui s'engagent sans peur dans des virages à 90°, dans des rues étroites à double-sens. Je me suis perdue la nuit dans la City, j'ai flairé d'adorables quartiers (divins?) du côté de Angel Station, j'ai flâné dans le quartier français trop chic, erré vers la maison d'Oscar Wilde, me suis mêlée à la horde de touristes qui se dirigent tous vers Buckingham Palace, j'ai fait mes quartiers de Soho et de ses alentours, ai décidé de revenir vivre du côté de Brick Lane. J'ai été à des concerts, aimé l'effervescence, la ferveur et le sérieux décontracté avec lequel les Anglais abordent la musique (punk) et la mode. Je suis tombée amoureuse.
Pas de travail à la clé lorsque je suis rentrée à la maison, à Paris. Mais un lien fort s'est noué, une envie encore plus intense d'aller vivre à Londres, et l'assurance qu'un jour, je le ferai. En attendant, je fais partager à ma soeur la passion que je voue à cette ville. Nous avons décidé d'y partir en week-end, le plus souvent possible, de parcourir à pied, de magasin vintage en magasin vintage, toutes les rues de Londres. Et nous souhaitons faire partager nos découvertes, et peut-être créer une petite communauté qui s'échangerait ses bonnes adresses. Ces excursions à Londres, nous vous les offrons ici: VINTAGE SHOPS IN LONDON.
Sur le site, nous nous concentrons sur le shopping; j'avais envie de raconter la véritable gestation qui a donné naissance à nos pages. J'espère que ce texte trop long, et pas du tout critique - il y a pourtant quelques mauvais côtés à Londres, mais je les oublie si vite - vous donnera envie de partager avec ma petite soeur et moi vos expériences londoniennes, expériences modesques ou coups de coeurs citadins.



J'ai un problème au-dessus du sein (gauche)


J'ai un sein. Un muscle. Au-dessus. Le sein gauche. Un muscle. Froissé. Déplacé. Mal en point en tout cas. Déjà, mes pectoraux, je ne les connaissais pas très bien. Alors avoir mal à cet endroit, autant dire que je pensais que ça ne pourrait pas m'arriver. D'ailleurs, comment cela lui est-il arrivé? Une soirée arrosée, des danses endiablées, un plongeon dans la mer au milieu de la nuit, des minis-repos le lendemain, en train, dans l'aéroport, sur la valise, dans des fauteuils trop droits, la tête contre le hublot. Dans le tas, un muscle. Un sein. Un froissement. Maintenant, à chaque mouvement de brasse, je crie et je ris. J'ai eu un peu honte, le premier jour, d'avouer la douleur. Ca passera. Ca passera? Passera pas. Et puis après, j'ai dû avouer. Dire à une personne ma peur que mon sein gauche se décroche, que je sois condamnée à vivre avec un sein de 80 ans, au niveau du nombril et l'autre bien accroché, celui de 23 ans., le droit Bien obligée de dire à tout le monde pourquoi je ne crève pas d'envie d'aller en boîte. Souffrir à chaque fois que je lève les bras au-dessus de ma tête, non merci. Peux pas nager non plus. M'étale ma crème hydratante quotidienne comme une mémé tortue. Me retourne dans mon lit en faisant des grumpfs pas contents. Autant dire, j'ai l'air d'une bouse. Mais bon, au moins je le sais, j'ai un muscle. Peut-être même un autre, quelque part au-dessus du sein droit. Mais pas franchement envie d'aller vérifier. Y'en a d'autres, des petites hontes, des grosses découvertes stupides du genre?