Lee doit retourner à Manchester et y affronter ses souvenirs à la mort de son frère. Ce dernier, aimé de tous, a un fils qui lui ressemble et dont Lee est censé s'occuper. Mais son passé est trop présent dans cette petite ville pour qu'il endosse le rôle de père.
Dernier film de 2016, Manchester by the sea me donnait pas mal d'espoir. Sans spoiler, j'aurais du retourner voir Rogue One. Ca m'apprendra à me faire avoir par une belle affiche. Parce qu'heureusement que Casey Affleck est sympa à regarder, sinon on s'embêterait.
Il y a beaucoup de bonnes intentions dans ce film, autour du deuil, un deuil douloureux et profond qui se réveille et s'apaise alors qu'un autre, moins coupable, responsable autant que la vie qu'il emporte, se déclare. Lee, à la mort de son frère, proche, mais qu'il ne voyait pas si souvent depuis un certain évènement, se souvient et doit assumer les conséquences de ses actes.
Son personnage, détaché du monde, absent du monde depuis sa tragédie, bouleverse. Mais bouleverse au fil d'un rythme qu'on pense d'abord intelligent, puis qui lasse. Je devrais me méfier plus que je ne le fais déjà des films qui durent plus de 120 minutes. Si le réalisateur ne réussit pas à aller au bout de son propos au bout de 90 minutes, je ne vois pas en quoi 30 minutes de plus l'aideraient encore. On a beau être un artiste, il y a toujours 20 minutes de publicités en premier lieu et je ne peux physiquement pas rester tout ce temps cumulé dans un fauteuil de cinéma. En 2017, 1h30 sera ma limite.
Désolée pour ces mathématiques, j'ai eu le temps de jongler avec les nombres. Je suis restée assez basique dans mes calculs ; j'aurais pu faire quelques additions de plus, en comptant le temps perdu en ralentis parfois esthétiques, souvent ridicules. Le bon côté de ces lenteurs de scénario est que le film retranscrit joliment la vie, la vraie, pas particulièrement rapide, difficile à faire évoluer. Il n'est pas simple de changer et de devenir quelqu'un de mieux. Lee reste bloqué par une culpabilité si profonde qu'il ne pourra pas, le temps d'un film, le temps de quelques mois, changer.
Pas de happy end à l'américaine, la solution trouvée pour clore le destin des personnages est frustrante pour chacun, pas idéale non, pas idéalement cinématographique non plus. Le film me laisse donc dans cette demi-mesure que je déteste tant : il sonne juste, mais je me suis sacrément embêtée.
Je ne veux pas finir l'année avec un brouillon jamais terminé de review, alors que ce film-là m'a enchantée. Allez donc voir si c'est encore possible Kubo. L'animation en stop-motion ne perd rien en poésie malgré sa trop grande perfection numérique, tant le conte et la mise en scène avec ses personnages en origamis sont touchants.
Désolée pour ces mathématiques, j'ai eu le temps de jongler avec les nombres. Je suis restée assez basique dans mes calculs ; j'aurais pu faire quelques additions de plus, en comptant le temps perdu en ralentis parfois esthétiques, souvent ridicules. Le bon côté de ces lenteurs de scénario est que le film retranscrit joliment la vie, la vraie, pas particulièrement rapide, difficile à faire évoluer. Il n'est pas simple de changer et de devenir quelqu'un de mieux. Lee reste bloqué par une culpabilité si profonde qu'il ne pourra pas, le temps d'un film, le temps de quelques mois, changer.
Pas de happy end à l'américaine, la solution trouvée pour clore le destin des personnages est frustrante pour chacun, pas idéale non, pas idéalement cinématographique non plus. Le film me laisse donc dans cette demi-mesure que je déteste tant : il sonne juste, mais je me suis sacrément embêtée.
Manchester by the sea
de Kenneth Lonergan
avec : Casey Affleck,
Michelle Williams,
Kyle Chandler,...
sortie le : 14 décembre 2016
Je ne veux pas finir l'année avec un brouillon jamais terminé de review, alors que ce film-là m'a enchantée. Allez donc voir si c'est encore possible Kubo. L'animation en stop-motion ne perd rien en poésie malgré sa trop grande perfection numérique, tant le conte et la mise en scène avec ses personnages en origamis sont touchants.
Kubo et l'armure magique
de Travis Knight
avec : Art Parkinson, Charlize Theron,
...
sortie le : 21 septembre 2016
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