Ce texte a commencé à s'écrire après mon challenge #CinglésDuMontVentoux, fin août. Il est resté inachevé. Deux mois plus tard, autre terrain, autre ride, autre dénouement, l'inspiration est renouvelée.
J'ai roulé 16000 km cette année. Je suis cinglée toutes les fois que je m'extirpe du lit à 6h30
du matin, pour rouler avant de travailler. C'est encore plus
époustouflant l'hiver, quand la chaleur de la couette retient toute envie
d'aller enfiler un lycra qui ne protège jamais complètement du froid.
Il y a eu plein de petites cingleries sur tous les milliers de kilomètres de ma progression, jusqu'au jour où j'ai grimpé 4350m sur 154km. Comme à chaque fois, l'appréhension est en moi, des jours avant un tel challenge, je n'en dors pas. Le seul moyen de savoir si on peut, c'est de se lancer. Alors je me lance, et la fierté d'avoir dépassé mes limites s'ajoute au bonheur de la route. Cependant, est-ce que j'ai dépassé ma limite, ou est-ce que je m'imaginais seulement la proximité d'une barrière ? Le jour de mon challenge #CinglésDuMontVentoux, des amis se lançaient à l'assaut d'une Marmotte qui demandait d'être plus téméraire. Avec ma petite moyenne à 18,1 km/h et ma pause déjeuner de 45 minutes à Malaucène, je suis bien loin d'avoir eu leur panache. Peut-être que ma barrière se trouvait ce jour-là dans les Pyrénées, et pas dans le Vaucluse.
Il y a quelques jours la GravelXinoise, ne m'angoissait pas autant a priori. Certes j'ai prévenu toute l'équipe de l'Echappée Belle que je ne ferais pas plus de 69 km, la plus petite des boucles proposées ; ils ne m'ont pas rassurée en m'équipant de pneus crantés juste avant le départ, pour remplacer mes Compass/ nuages adorés. Je n'étais pas sur mon terrain ; la météo calamiteuse m'offre de bonnes excuses. C'est la première fois que je pars défaitiste, et que je baisse les bras aussi vite.
JP, je ne t'en veux pas de m'avoir convaincue de participer à cette GravelXinoise. Je suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur, pour rire de mes chutes et partager une bière à l'arrivée avec toi et tes fous de compagnons organisateurs. J'ai vu mille fois que je pouvais me dépasser, rouler plus longtemps et plus loin, plus haut. Me prendre ma barrière en pleine face m'énerve. A peine rentrée et réchauffée, honteuse, j'ai envie d'en découdre sur des chemins. Je garde les pneus crantés cet hiver.
Il y a eu plein de petites cingleries sur tous les milliers de kilomètres de ma progression, jusqu'au jour où j'ai grimpé 4350m sur 154km. Comme à chaque fois, l'appréhension est en moi, des jours avant un tel challenge, je n'en dors pas. Le seul moyen de savoir si on peut, c'est de se lancer. Alors je me lance, et la fierté d'avoir dépassé mes limites s'ajoute au bonheur de la route. Cependant, est-ce que j'ai dépassé ma limite, ou est-ce que je m'imaginais seulement la proximité d'une barrière ? Le jour de mon challenge #CinglésDuMontVentoux, des amis se lançaient à l'assaut d'une Marmotte qui demandait d'être plus téméraire. Avec ma petite moyenne à 18,1 km/h et ma pause déjeuner de 45 minutes à Malaucène, je suis bien loin d'avoir eu leur panache. Peut-être que ma barrière se trouvait ce jour-là dans les Pyrénées, et pas dans le Vaucluse.
Il y a quelques jours la GravelXinoise, ne m'angoissait pas autant a priori. Certes j'ai prévenu toute l'équipe de l'Echappée Belle que je ne ferais pas plus de 69 km, la plus petite des boucles proposées ; ils ne m'ont pas rassurée en m'équipant de pneus crantés juste avant le départ, pour remplacer mes Compass/ nuages adorés. Je n'étais pas sur mon terrain ; la météo calamiteuse m'offre de bonnes excuses. C'est la première fois que je pars défaitiste, et que je baisse les bras aussi vite.
JP, je ne t'en veux pas de m'avoir convaincue de participer à cette GravelXinoise. Je suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur, pour rire de mes chutes et partager une bière à l'arrivée avec toi et tes fous de compagnons organisateurs. J'ai vu mille fois que je pouvais me dépasser, rouler plus longtemps et plus loin, plus haut. Me prendre ma barrière en pleine face m'énerve. A peine rentrée et réchauffée, honteuse, j'ai envie d'en découdre sur des chemins. Je garde les pneus crantés cet hiver.
1 comment:
On s'y est croisés, et on est rentrés en même temps. C'est malheureux pour l'orga, mais les conditions étaient tellement calamiteuses que cela enlevait tout plaisir à l'exercice - ce n'était plus une question de dépassement de soi, pour moi en tous cas, cela n'avait plus d'intérêt.
Post a Comment