Jyn, petite fille, voit ses parents tomber sous le joug de l'Empire. Les années passent et Jyn ne fait confiance à personne. La Résistance vient à elle en lui donnant des nouvelles de son père et dans l'espoir de le retrouver, elle s'associe à Cassian, un jeune capitaine de la Résistance pour retrouver Saw Gerrera qui l'avait recueillie enfant.
Toujours une certaine excitation à l'idée de replonger dans l'univers de Star Wars ! La dernière fois, avec mon équipe de choc, on a vidé nos agendas et on s'est fait une réunion boulot au Pathé Beaugrenelle, où on peut réserver son siège. Cette fois-ci, c'est carrément le soir de la sortie que j'ai affronté la foule au Max Linder. Même si on n'était pas à ma place favorite (la place favorite de chacun j'imagine, au 1er rang, au balcon), ce cinéma est tellement fantastique qu'on est bien placé où qu'on soit au balcon. Sans compter que l'écran est sublime (le son, un peu moins). Et, encore une fois, Star Wars, c'est une expérience qu'on vit plus ou moins bien selon le degré de fanitude.
Ce dernier volet de la licence Star Wars remplit son rôle à merveille. Tout est écrit, calculé, millimétré sans doute, pour les fans de la première heure et les nouveaux ; pour les trentenaires nostalgiques et leurs gamins biberonnés au jus de Yoda. Je sors d'une formation au scénario, et je mettrais ma main à couper que Rogue One respecte précisément toutes les règles, même en en transgressant certaines, ce qui fait partie, aussi, des règles, en rajoutant un peu d'audace via un personnage féminin fort, un Résistant radicalisé, et des idées kamikazes. L'humour est également bien là, dans des détails et dans les clichés, allégrement assumés et moqués.
On n'évoque même pas la qualité de l'image ; les tirs de lasers traversent l'espace et explosent joyeusement, mais j'ai encore préféré la virtuosité des combats au sol, que ce soit dans des espaces ouverts mais confinés dans les villes, entre les buildings, ou les corps-à-corps d'un ninja de la Force.
Mon enthousiasme sera cependant teinté d'une petite inquiétude, celle de la lassitude qui risque de s'abattre l'année prochaine, l'année suivante, et encore la suivante, quand chaque épisode va tomber à la période de Noël comme un rendez-vous immanquable. J'ai l'impression de m'embarquer dans le visionnage d'une série, de qualité, certes, mais très très longue, et qui a commencé alors que je n'avais pas dix ans. Pas sûre de croire aux histoires d'amour toute la vie.
Sans anticiper cette fin d'idylle trop tôt, Rogue One relance facilement la flamme, la passion est toujours là en 2016 !
On n'évoque même pas la qualité de l'image ; les tirs de lasers traversent l'espace et explosent joyeusement, mais j'ai encore préféré la virtuosité des combats au sol, que ce soit dans des espaces ouverts mais confinés dans les villes, entre les buildings, ou les corps-à-corps d'un ninja de la Force.
Mon enthousiasme sera cependant teinté d'une petite inquiétude, celle de la lassitude qui risque de s'abattre l'année prochaine, l'année suivante, et encore la suivante, quand chaque épisode va tomber à la période de Noël comme un rendez-vous immanquable. J'ai l'impression de m'embarquer dans le visionnage d'une série, de qualité, certes, mais très très longue, et qui a commencé alors que je n'avais pas dix ans. Pas sûre de croire aux histoires d'amour toute la vie.
Sans anticiper cette fin d'idylle trop tôt, Rogue One relance facilement la flamme, la passion est toujours là en 2016 !
Rogue One
de Gareth Edwards (II)
avec : Felicity Jones,
Diego Luna,
Ben Mendelsohn,...
sortie le : 14 décembre 2016
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