Ma dernière chilkooterie m'avait aidée à assumer mon rythme sur la route au sein d'un groupe. Avec les pionniers réunis sur les traces d'Angelo et de Pauline, j'ai retrouvé cette sensation de me retrouver avec moi-même. Au-delà de la poésie de la route et de la littérature, j'avais bien envie également de tester mon matériel pour dormir à la belle étoile, en prévision de la Normandicat et de la Born To Ride qui approchent. La présence de Luc, et du groupe, pour encadrer mon premier bivouac, rassurent. Je n'ai jamais fait de camping ; jamais dormi sous une tente. J'ai sorti mon sac de couchage dans une chambre d'hôtel, j'ai fait une centaine de kilomètres de plus que prévu, on a eu froid, il a fait beau, la poésie nous a rattrapé.
Je n'ai aucun doute, alors que je suis les lacets des montagnes. C'est à cet univers que j'appartiens.