Tuesday, June 7, 2011

Annecy 2011 - Jour 1

Je ne suis pas certaine d'y arriver, mais, au jour le jour, je vais tenter de garder une petite trace des films vus à ce festival d'Annecy! Enjoy...


 Courts-métrages en compétition n°1



La sélection est plutôt sympathique, même si rien, si ce n'est le très connu Pixels de Patrick Jean, qui enthousiasme toujours autant, ne m'a tapé dans l'oeil. La religion est étrangement présente dans certains de ces films: Don't tell Santa you're Jewish, de Kamil Polak, entre ouvertement dans le sujet de manière décontractée et très drôle. Evidemment, on retrouve des films techniquement agréable à regarder, mais dont le thème, trop complexe, explore trop de fronts pour un simple court-métrage: c'est le cas de Birdboy, de Pedro Rivero et Alberto Vazquez, qui, s'il mixe allègrement une imagerie enfantine et joyeuse, avec des visuels très sombres, se torture trop le scénario en abordant en vrac la religion, l'enfance difficile, le nucléaire, la drogue... et j'en passe. D'autres souffrent du manque d'histoire, comme Schlaf, de Claudius Gentinetta, visuellement rigolo, mais qui ne s'appuie que sur des bruitages ingénieux sans raconter concrètement d'histoire. Big bang big boom, de Blu, est peut-être le coup de coeur de cette première sélection, exploitant le street art pour réaliser un film à grande échelle et d'une grande intelligence.





Ouverture



Commençant à m'infiltrer dans les rouages du festival, j'ai réussi à récupérer deux invitations pour la fameuse séance d'ouverture du festival. Serge Bromberg y va de son joyeux speech mêlant allègrement français et anglais, et la sélection qu'il présente et commente est certainement la crème du festival. Les Etats-Unis étant à l'honneur cette année, on a commencé par Trees and flowers, premier film en technicolor produit par Walt Diney en 1932, et réalisé par Burt Gillett. A suivi un document en noir et blanc réalisé humoristiquement par les habitants de La Termitière, les studios de la Warner Bros. Se sont enchaînés ensuite des productions plus modernes, réalisées par PES – Roof sex, à voir! -, la pâte à modeler avec dextérité de Will Vinton, et la parodie de la chanson New York New York dans Sundae in New York, de Jimmy Picker. En exclusivité, le relief réalisé sur Coyote et Bip Bip, possède un excellent rendu; évidemment, les gags potaches se prêtent à la techniques, et l'humour un peu débile est toujours de mise; merveilleuse production donc. Scratch est revenu sur les écrans, exploité de nouveau par Bluesky qui joue un peu beaucoup sur ce filon; les personnages de Toy Story reviennent également dans Hawaiian vacation, réalisé par Gary Rydstrom, un peu lassant; Kevin Deters et Stevie Wermers-Skelton réalisent un court de manière traditionnelle, et ça fait du bien, dans La ballade de Nessie; et, last but not least, le dernier court-métrage des studios Disney/Pixar, La Luna, réalisé par Enrico Casarosa, est une merveille de poésie et de simplicité.

No comments: