Oslo, 31 août, à sa sortie, des amis avaient été enthousiastes, et puis ce film ne se rappelle à moi quand je le vois faire son trou lors des festivals, section film étranger. Effectivement, le réalisateur est norvégien, alors il squatte discrètement, non seulement dans les concours mais aussi dans le coeur des gens. Le film commence dans un brouhaha de mots. Et puis par une image forte, celle du héros, Anders, qui se jette à l'eau. Sa tentative de suicide est absurde, vaine, et il ressort la tête, il sait nager. On le suit durant une journée, durant laquelle il est autorisé à sortir de l'hôpital psychiatrique où ses parents espèrent qu'il retrouvera son équilibre. Mais il a été quitté par une femme qu'il aime toujours, qu'il tente de recontacter; il s'est jeté dans la drogue, dans toutes les drogues. Ca rappelle de loin le scénario de Happiness Therapy, que j'ai vu, que j'ai moyennement apprécié. Le traitement d'Oslo, 31 août, est totalement différent.
Oslo, 31 août, est un film très calme, mais pas froid, et qui parle de la tristesse, touchant au désespoir, dans une euphorie heureuse.
Oslo, 31 août
de Joachim Trier
avec: Anders Danielsen Lie, Hans Olav Brenner, Ingrid Olava,...
sortie française: février 2012
3 comments:
Ce film, à la fois si proche et si différent du Feu Follet, m'avait bouleversée... Pour moi, c'est l'un des films les plus marquants de 2012.
Le Feu follet... Louis Malle ? Oh, je vais regarder ça! Merci !
C'est plus ou moins la même histoire, mais je trouve les deux films assez différents (et j'aime les deux...).
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