Pendant la pause de Noël, je souhaitais revenir sur ces séries dont les premières saisons ont été lancées à la rentrée 2011, et qui réussissent leur coup. Homeland et Boss connaissent un succès mérité et sont renouvelées pour une deuxième saison; quant à Boardwalk Empire, c'est déjà une deuxième saison qui est diffusée, mais elle a le droit de figurer ici car elle s'associe fortement à l'image cinématographique de Luck, la toute dernière née d'HBO.
Homeland, avec son côté Amérique sauveuse du monde, me faisait un peu peur, rappelez-vous. Heureusement, en plus d'une qualité de réalisation indéniable, la série est également beaucoup plus subtile que cela côté scénario. Certes, le personnage de Claire Danes, héroïne de la série, a raison, seule contre tous. Mais sa bi-polarité justifie sa paranoïa, desservant ses revendications, tout en étant la source même de ses réflexions. Dans les derniers épisodes, Claire Danes réalise de plus une performance d'actrice qui dépasse de loin la simple frustration, le trop-plein de travail et la peur d'un attentat. Au lieu de s'attarder uniquement sur le contexte guerre/police mondiale/président américain en danger, la série s'attache à l'intériorité de ses personnages, mêlant intimement leur personnalité à la narration. Formidablement bien écrite et interprétée, Homeland a largement réussi à capter mon attention.
De même pour Boss, qui, malgré sa trame compliquée, est captivante. Le héros, de nouveau, cache au monde sa faiblesse, et se doit, en quelque sorte, de prendre en main les Etats-Unis. La série mise tout sur son personnage principal, Tom Kane, maire qui cherche sa ré-élection malgré une maladie qui détruit son cerveau et son corps rapidement; sa vie de famille vient s'entremêler à sa vie professionnelle et publique. Le personnage est charismatique, à la fois insupportable et touchant. On ne sait si on doit détester ses intrigues ou admirer sa persévérance.
J'ai mis plus de temps que cela à m'attacher à Boardwalk Empire, intéressée sans être passionnée par la première saison. La deuxième saison plonge un peu plus profond dans une opposition entre Nucky Thompson, installé à la tête d'Atlantic City, et Jimmy Darmody, qui s'associe avec Al Capone, brigand violent de Chicago. Leurs guerres intestines, dans cette ambiance toujours jazzy, m'enchantent plus que lors de la première saison.
Luck démarre petitement, avec un beau pilote qui introduit beaucoup de personnages autour du milieu des courses hippiques. Quasiment exclusivement tourné dans un décor de stade, depuis les écuries jusqu'au gradins, en passant par les bureaux, la série joue beaucoup sur une spécialisation extrême, un peu comme les séries citées ci-dessus. Il semble que les producteurs n'hésitent pas à parler d'un milieu très spécifiques, quitte à exclure un public que, par exemple, les chevaux n'intéresseraient pas. Et il faut s'accrocher dans ce pilote pour comprendre les termes utilisés, la pression des uns et les espoirs des autres, du spectateur/joueur au jockey. Heureusement pour moi, j'adorais enfant L'étalon Noir, célèbre série de la Bibliothèque verte... On ne se moque pas, car c'est grâce à ces lectures que je peux apprécier Luck; je pense que j'aurais détesté devoir me plonger dans ce jargon sans le connaître, tout ça pour tenter de comprendre une série télévisée... Maintenant que le pilote a installé les bases et les personnages, j'attends de voir le développement, les péripéties de chacun et les liens entre tous.
Luck démarre petitement, avec un beau pilote qui introduit beaucoup de personnages autour du milieu des courses hippiques. Quasiment exclusivement tourné dans un décor de stade, depuis les écuries jusqu'au gradins, en passant par les bureaux, la série joue beaucoup sur une spécialisation extrême, un peu comme les séries citées ci-dessus. Il semble que les producteurs n'hésitent pas à parler d'un milieu très spécifiques, quitte à exclure un public que, par exemple, les chevaux n'intéresseraient pas. Et il faut s'accrocher dans ce pilote pour comprendre les termes utilisés, la pression des uns et les espoirs des autres, du spectateur/joueur au jockey. Heureusement pour moi, j'adorais enfant L'étalon Noir, célèbre série de la Bibliothèque verte... On ne se moque pas, car c'est grâce à ces lectures que je peux apprécier Luck; je pense que j'aurais détesté devoir me plonger dans ce jargon sans le connaître, tout ça pour tenter de comprendre une série télévisée... Maintenant que le pilote a installé les bases et les personnages, j'attends de voir le développement, les péripéties de chacun et les liens entre tous.
Homeland
saison 01 depuis le 02 octobre 2011 sur Showtime (US)
saison 01 depuis le 02 octobre 2011 sur Showtime (US)
Boss
saison 01 depuis le 21 octobre 2011 sur Starz (US)
Boardwalk empire
saison 02 depuis le 25 septembre 2011 sur HBO (US)
Luck
saison 01 depuis le 11 décembre 2011 sur HBO (US)
Luck
saison 01 depuis le 11 décembre 2011 sur HBO (US)
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