La semaine dernière, il y a eu plein de pilotes de nouvelles séries. Je vais les regrouper par thèmes, autant que je le peux. De toute manière, je n'ai pas vu grand chose de vraiment passionnant. On commence par les comédies, qui font plutôt dans le format court - 20 minutes - et avec rires enregistrés. Je ne sais pas vous, mais ces rires m'angoissent complètement. Je ne tiens pas à ce qu'on me dise quand une blague est bonne ou moins bonne. Parfois, j'oublie ces rires, quand je me marre avec eux. Mais là... ils sont vachement forts, par rapport à ce qui se passe dans ma tête!
Joe et Louis se disputent depuis toujours, sur tout. De vrais meilleurs amis, quoi, et partenaires dans une entreprise d'architecture. L'un est homosexuel et dans une relation qu'il n'assume qu'à moitié - il dit à tout son entourage que son petit ami est médecin, alors qu'il est infirmier - et l'autre se fiance tout juste. Les deux sont riches et... Bon, d'accord. Je n'ai pas vu d'intrigue, je n'ai pas compris les blagues, j'ai détesté les décors en plastoc bourgeois, les manières des protagonistes. Même pas la peine de tenter de regarder.
The Mindy project
C'est encore le moins pire des trois moments que j'ai passé devant ces nouvelles séries. Mindy est sage-femme, mais surtout trentenaire, un peu rondouillette, et seule. Les kilos en trop, elle ne les évoque même pas, Mindy est sûre de son charme, elle n'a pas rencontré l'homme idéal, c'est tout. Aux dépens de son travail parfois, elle court de rêve de romance en déception, inspirée par les films à l'eau de rose qu'elle adore. Ce n'est pas très drôle. Mais bon, voilà, je suis une fille. Les histoires ratées, j'aime bien les regarder chez les autres. Détail qui a son importance, depuis Girls - même si les deux séries n'ont vraiment pas d'autre point commun dans leur réalisation -, c'est Mindy Kaling, 35 ans, qui est à l'origine du projet et qui endosse le rôle principal.
Je ne sais pas à quel point la série est autobiographique, sans doute vraiment moins que Girls. Malgré un petit côté prétentieux, Mindy à ses atouts, et d'abord de ne pas faire de son physique un sujet. Mindy est une femme, surtout, qui ne comprend pas les hommes mais se sent bien dans sa peau. Egoïste, égocentrique, elle cumule de gros défauts en petites doses qui la rend bien semblable à pas mal d'entre nous. Le fameux principe d'identification fonctionne, et malgré les situations farfelues, il se peut que Mindy me charme.
Je ne sais pas à quel point la série est autobiographique, sans doute vraiment moins que Girls. Malgré un petit côté prétentieux, Mindy à ses atouts, et d'abord de ne pas faire de son physique un sujet. Mindy est une femme, surtout, qui ne comprend pas les hommes mais se sent bien dans sa peau. Egoïste, égocentrique, elle cumule de gros défauts en petites doses qui la rend bien semblable à pas mal d'entre nous. Le fameux principe d'identification fonctionne, et malgré les situations farfelues, il se peut que Mindy me charme.
The Neighbors
Des aliens sont envoyés sur la Terre pour s'acclimater à ce monde et s'intégrer à la population. Ils attendent patiemment les instructions de leur planète. Malheureusement, le chef de cette petite communauté a oublié le chargeur de leur moyen de communication... Au bout de dix ans, le "téléphone" commence à donner de sérieux signes de fatigue; la petite communauté d'aliens est restée dans un lotissement de banlieue, sans vraiment oser se mêler aux humains. Deux d'entre eux, las, partent. Une maison se libère et c'est une famille américaine moyenne qui s'y installe et qui découvre un nouveau et très étrange voisinage.
Choc des cultures, chacun va en apprendre sur l'autre communauté et finir par s'accepter, sans aucun doute. Sans la moindre dose d'ambition, la série risque de s'en tenir aux personnages installés sans chercher à virer science-fiction et étendre son territoire. Les clichés s'enchaînent, de la femme soumise qui s'émancipe au contact des humains, à l'adolescente rebelle qui trouvera sans doute son Roméo chez les aliens. On peut aussi laisser cette série de côté, ce qui est dommage, car il y avait tout de même quelques absurdités très sérieusement tenues - laver sa vaisselle en la jetant par la fenêtre, dîner d'une lecture,...
Choc des cultures, chacun va en apprendre sur l'autre communauté et finir par s'accepter, sans aucun doute. Sans la moindre dose d'ambition, la série risque de s'en tenir aux personnages installés sans chercher à virer science-fiction et étendre son territoire. Les clichés s'enchaînent, de la femme soumise qui s'émancipe au contact des humains, à l'adolescente rebelle qui trouvera sans doute son Roméo chez les aliens. On peut aussi laisser cette série de côté, ce qui est dommage, car il y avait tout de même quelques absurdités très sérieusement tenues - laver sa vaisselle en la jetant par la fenêtre, dîner d'une lecture,...
Partners
depuis le 24 septembre 2012 sur CBS (US)
The Mindy project
depuis le 25 septembre 2012 sur Fox (US)
The Neighbors
depuis le 26 septembre 2012 sur ABC (US)
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