Saturday, August 6, 2011

Killing Bono, de Nick Hamm

1987, un jeune homme débraillé se souvient d'une vie gâchée à cause de U2. U2, oui, le groupe mythique, Bono à sa tête... Neil a grandi à ses côtés, et son statut de meilleur pote s'est doucement changé en celui de meilleur ennemi. Ne croyant pas au destin fabuleux du petit Paul, Neil interdit à son frère Ivan d'accepter de jouer dans son groupe au lycée; et forme de son côté son propre groupe de musique. Paul devient Bono, U2 connait le succès, et les frères McCormick, de Dublin à Londres, ne percent pas du tout.


L'introduction la plus naze de toute l'histoire du cinéma présage d'une fin de film à la hauteur: au ras des pâquerettes. Et, entre les deux, un énorme tissu  d'inepties, mal filmées, mal interprétées, des personnages qui ne tiennent pas la route une seule seconde, zéro charisme et l'attente sans fin pour ce retour au début du film.


Le film a beau être une histoire véridique, et tiré d'une biographie de ce gros looser de Neil McCormick, on ne croit pas un seul instant au succès d'un Bono exalté, sûr de lui, et qui ne perd jamais son calme; encore moins à l’acharnement débile de Neil, à qui personne ne dit qu'il s'attife mal, ne sait ni chanter ni écrire des paroles de chansons et qui entraîne son frère, Ivan, dans une vie oisive, sans toucher le fond ni les étoiles.


Je ne sais pas quoi raconter de plus; j'étais atterrée pendant durant les 114 minutes que durent le film, et j'ai jailli hors de mon fauteuil dès le début du générique. Voilà la critique la plus courte de l'histoire de mon blog pour le film le plus lamentable que j'ai pu voir depuis des années.



Killing Bono
de Nick Hamm
avec: Ben Barnes, Robert Sheehan, Krysten Ritter,...
sortie française: 03 août 2011

1 comment:

ThibautC said...

A croire que ce genre de film est à la mode.

Certes, il s'était passé du temps entre Les Commitments et Les Runaways, film qui avait d'ailleurs plus de charme car il allait plus en profondeur au niveau des personnages, restant néanmoins superficiel (à mon goût). Rapidement quelques comparaisons...

Dans ces deux films (se déroulant à la même époque), on retrouve des acteurs qui ont le vent en poupe: d'un côté Kristen Stewart, Dakota Fanning et même Michael Shannon qu'on avait pu voir dans la très bonne série Boardwalk Empire; de l'autre: Pete Postlethwaite (quand même!) et Robert Sheehan dans un rôle qui ne lui colle pas du tout, contrairement à son rôle plus qu'excentrique dans la série Misfits.

Sans aller plus loin parce que j'en reste très déçu, on ne pouvait s'attendre qu'à une comédie banale, la bande annonce annonçait clairement la couleur. Pour un "vrai" documentaire, il faudra repasser avec "From the Sky Down" de Guggenheim.