Friday, November 19, 2010

Carnet de voyage - Berlin 2010

Un petit voyage, pour changer du cinéma. Mon post est un peu longuet, mais me permet de conserver ma première vision d'une ville européenne encore jamais visitée. Cette fois-ci, j'ai été à Berlin. Quelques faits notables ci-dessous, et un diaporama en cliquant ici. Le voyage n'a duré que le temps d'un weekend, alors mes impressions sont brèves et fortes.



AlexanderPlatz
C'était notre point de repère pour rentrer à la maison. On n'a pas compris l'utilité de la chose, immense et remplie de baraques éphémères moches, de bars en plastique plein de lumières colorées et de pulsations rythmées, et de barrières signalant des travaux.
 

Boire
Bière et vin à tous les repas, histoire de goûter aux boissons locales. Si la carte des bières est systématiquement bien plus longue qu'en France, je n'ai pas non plus poussé l'exploration, étant avec une amie qui ne boit pas trop de bières.  Les prix sont attractifs, c'est un bonheur d'avoir une pinte pour 3e, on n'a surtout pas envie de s'en priver, surtout au prix... du verre d'eau. Chaque fois que j'ai pris du vin, ce n'était jamais mauvais mais jamais extraordinaire non plus, juste plaisant. On nous propose d'emblée un vin italien, que j'ai chaque fois refusé pour prendre un vin allemand, non mais! Allergiques à Aznavour, attention; il est hype à Berlin de passer de la vieille variété française dans les bars, sauf chez Gainsbourg.



- Gainsbourg
Typique de ce qui nous est tout le temps arrivé à Berlin - en trois fois pire, pour le coup: on a tourné une heure avant de trouver ce foutu bar. Indiqué à l'adresse SavignyPlatz, 5, il s'est trouvé être sur Knesebeckstrasse, coincé entre deux restaurants imposants. Pour le trouver, la recette est la suivante: faites cinq fois le tour de la place, trois allers/retours dans des rues adjacentes, passez devant sa terrasse deux fois, sautez en l'air et touchez vous les doigts de pied. Tous les commerçants du quartier ont su où on allait passer la soirée, et dans le lot, la moitié ne connaissait pas le moindre bar de ce nom, et l'autre moitié nous a donné des indications différentes. Peu importe, une fois découvert, le bar Gainsbourg est sympathique: on y fume - avec modération cependant, la fumée de la cigarette a juste la délicieuse odeur de l'interdit, sans sa répugnante manie de s'attacher à vos vêtements et cheveux. On y boit des cocktails, non testés, du vin, pas mauvais, le tout dans une ambiance feutrée, pas caricaturale - des photos sont exposées, mais pas sur-affichées - et tamisée.




Hackbarth's
Ambiance lounge, tables en bois, comptoir immense, et une seule jolie blonde pour servir toute la salle. Le vin y était bon, l'atmosphère excellente. 




- bar sur Tucholskystrasse, angle avec Augustrasse? 
La nuit étant déjà tombée, on ne se sent plus la force de vadrouiller. On se réfugie dans ce petit café, où les gens s'affalent sur des banquettes confortables. On va prendre commande au bar. On discute avec deux Italiens posés là, en weekend prolongé tout comme nous.


Dormir
Pour deux nuits, et pour pas cher, on avait d'abord pensé à la solution auberge de jeunesse. Mais on n'est pas jeune tout le temps, et une chambre avec salle de bain semblait tout de même plus sympathique. On est passé devant le Circus Hostel, qui a vraiment l'air chouette, mais qui n'avait plus de chambre libre. On a finalement écouté les conseils d'un ami et loué un appartement à vraiment peu de frais, bien situé, propre, pratique, et dont la propriétaire est confiante et agréable; on n'a rien payé en avance, et pu laissé nos bagages dans l'appartement la dernière journée plutôt que de débarrasser les lieux à 11h et se les traîner dans nos dernières déambulations. Pour qui est de passage à Berlin, je recommande donc!


Est/Ouest
Je n'ai pas bien vu la différence entre les deux parties de la ville. Tout me semblait probablement trop nouveau, différent, et trop grand! De plus, nous logions dans le quartier est de la ville; côté ouest, nous n'avons pas vraiment déambulé du côté des habitations. A explorer plus amplement une prochaine fois.


Gigantisme
La ville est étendue, bien plus qu'à Paris. Mais, finalement, il faut se faire à l'idée que Paris est une ville sacrément étriquée et qu'il faudrait qu'elle réussisse a abolir complètement la frontière avec les banlieues pour concurrencer ses voisines européennes. Berlin étend non seulement ses frontières, mais paraît aussi démesurément grande dans ses murs. Le concept de petite rue bancale n'existe pas. La moindre "ruelle" fait 5 mètres de large, est en double sens, et possède des trottoirs confortables pour que cyclistes et piétons s'y croisent à l'aise. Berlin possède malgré cela encore de la place pour des terrains vagues, des parcs immenses, des terres en friche, des constructions nouvelles, des cours et des arrière-cours au centre de chaque pâté de maison. On met 10 minutes pour aller d'un point à un autre, ceux qui semblaient hyper proches sur la carte. Autant dire qu'il vaut mieux ne pas se gourer de direction.

Du fait de sa surface immense, Berlin ne paraît pas très peuplée. On croise peu de gens en général, même dans les lieux touristiques; on est à l'aise dans les musées, les parcs. On a même été admirer l'architecture de Jean Nouvel des Galeries Lafayettes le samedi après-midi - oui Messieurs-dames, pour l'architecture, pas pour le shopping; le bain de foule correspondait à celui d'un jour de semaine Boulevard Haussman à Paris, certainement pas à la masse compacte qui fait ses achats le weekend.


Graffiti
A Paris, au moindre graffiti, on crie "dégradation, destruction de patrimoine, voyourisme"; à Berlin, on dit "art, expression, couleur". Le graffiti est partout, et orne les murs de la ville; exposé ou planqué, il sublime la ville. Les bâtiments, par la diversité de couleurs, lui font concurrence. Ils participent à l'explosion colorée.


Guerre
Avec une ville comme celle-ci, marquée par les combats, impossible de passer à côté. Toutes autre forme d'art y trouve une relation; le mur, les souvenirs, la présence juive, c'est à la fois touchant, et un peu pesant. Le devoir de mémoire est cependant indispensable, et tant mieux si on ne peut pas rater de le remplir en passant à Berlin. Payer des types peints en vert pour une photo devant la Brandenburger Tor  est carrément révoltant par contre. Je ne sais pas ce que l'ours vient faire là.


Jeux d'enfants
Les gamins ont des endroits pour eux un peu partout. Et ça a l'air autrement plus fun qu'à Paris.


Manger
En règle générale, vous pouvez vous attendre à ne pas payer grand chose pour manger; que ce soit à midi ou le soir, on n'a jamais réglé une addition à plus de 12e/personne avec un verre de vin ou une pinte de bière. Côté service, je veux bien que les Français, et pis encore, les Parisiens, aient cette réputation stressée et désagréable à l'étranger; mais enfin, on est habitué à tout autre chose, et le mode de vie terriblement... zen? des Allemands est surprenant. On attend dix bonnes minutes avant d'avoir la carte, si elle n'est pas posée sur la table; on a une bonne demi-heure pour faire notre choix, et le plat est préparé en trente autres minutes. Bref, il ne faut pas arriver totalement affamé au restaurant. Comptez encore trente minutes entre chaque plat et avant d'avoir l'addition. Le combo restau/ciné ne doit pas avoir beaucoup d'adeptes à Berlin, à moins d'y passer la nuit.

- Satyam
Après avoir tourné des heures pour trouver le bar Gainsbourg, on n'avait plus très envie de marcher très loin. Nos pérégrinations nous avaient conduit devant ce restaurant dit végétarien, à l'ambiance indienne. La décoration laisse un peu à désirer, trop brillante après l'atmosphère en demi-teintes du bar. Peu importe, on a dîné pour très peu d'argent, de la nourriture indienne très simple et excellente.




- Nord-Sud
En général, je hais ces touristes qui se ruent dans le restaurant affichant les couleurs de leur pays à l'étranger. Tant qu'à voyager, autant manger local! Cependant, ce petit restaurant français semblait sympathique, était rempli de joyeux mangeurs, et était loué par les guides touristiques. De plus, à part la CurryWurst à déguster dans la rue, on a déniché assez peu de restaurant typiquement allemands. L'attente est toujours aussi longue, et, comme d'habitude, il n'y a qu'une seule personne en salle, le patron, français ici donc. Les menus ne sont pas complètement typiquement français - pas d'escargots ni de cuisses de grenouille -, mais ressemblent un peu à ce que votre maman peut vous cuisiner. Trois menus sont proposés, et adaptables facilement à la végétarienne que je suis. Le vin n'est pas formidable, mais il est là. Et l'ambiance est chaleureuse, malgré un cadre un peu vide et rude. J'ai pris le fromage en dessert: le plateau n'en contenait que deux, du munster et du camembert, ce qui m'a paru être bon augure et représentatif d'une cuisine qui privilégie la fraîcheur du produit à l'abondance et au faste.



- 103rooms
Pouah! Après deux ou trois heures de marches, on a abandonné l'idée de rechercher encore une fois mes petites adresses soigneusement notées sur mon Moleskine, et on a atterri dans cet endroit. D'apparence extérieure sympathique, il était empli de greluches sirotant un rosé avec glaçons, et la serveuse a réellement mis trois plombes à nous repérer. Lorsqu'elle a pris la commande, n'ayant rien compris au menu en allemand, je lui ai demandé les options végétariennes. Elle s'est alors contentée d'aller me chercher, sans un mot, la carte en anglais. Et c'était reparti pour l'attente. Le repas s'est avéré pas mauvais, mais avec un service pareil, ça ne vaut pas le détour. A priori, c'est le bar d'un petit complexe proposant des chambres. N'y allez pas dormir.




- Weinerei Forum
Voilà, c'est cela qu'on cherchait avant d'atterrir à l'adresse ci-dessus! J'avais noté, conseil du NYTimes, deux adresses de ce qui semblait appartenir au même propriétaire. On n'a rien trouvé, enfin un petit bar sans enseigne, au numéro 40 de la Zionkichstrasse. Zionkichstrasse qui, par ailleurs, à la particularité de faire tout le tour d'une place et de se séparer en trois branches. Par contre, le WeinereiForum était dûment indiqué à l'adresse où il était censé se trouver. L'endroit est spacieux, déco napoléonienne et fauteuils de velours. Un cuistot immense, dégingandé, avec bonnet, cheveux longs et clope au bec, officie en cuisine, derrière la porte couverte de graffitis. Un autre type plus présentable s'affaire derrière un comptoir. Lorsque la soupe est prête, on va voir le serveur. Il nous tend une assiette, nos consommations, et on se sert dans la grande soupière. On ramène nos couverts à table, ainsi que nos assiettes, on se coupe un morceau de pain. On ramène ensuite la vaisselle sale, et on choisit parmi les tartes toutes appétissantes. Selon ce que j'ai compris, le soir, les clients consomment et paient ce qu'ils ont bu sans se soucier de la note, à la juste de valeur, et sans serveur/policier dans leur dos. Les toilettes valent aussi le détour, ambiance donjon SM.


Moleskine
J'avais préparé les endroits que je voulais visiter sur mon City guide Moleskine. Ces petits carnets sont ultra pratiques, incluent une carte, et surtout de petites pages autocollantes sur lesquelles on peut ajouter des croix, des points, des dessins, enfin ce qu'on veut, pour repérer nos bonnes adresses. Je ne l'ai pas lâché tout le séjour, pour m'orienter et pour me diriger directement au plus intéressant. J'ai envie de repartir rien que pour en remplir un autre; en attendant, je conserve celui-ci et je compte bien le remplir encore lors d'un prochain séjour à Berlin.



Noël
En octobre, c'est déjà Noël; tous les fleuristes, et ils sont nombreux, vendent des branches de sapin. J'adore l'odeur de l'eucalyptus quand on passe devant une telle enseigne.


Orientation
Il faut savoir lire une carte, posséder une boussole, et avoir une sacré intuition pour trouver son chemin à Berlin. Les transports en commun ne sont pas complètement transparents, et les boutiques, bars, restaurants, etc, se cachent derrière une devanture anonyme, à un numéro caché, sans nom et sans enseigne. Lorsqu'il y a une enseigne, la police en est souvent illisible. cf. Boire/Gainsbourg.


Pluie
Il n'a pas fait très beau, pendant nos trois jours à Berlin... De la pluie, de la pluie, et oh! un rayon de soleil. Mince, c'est à quelle heure, déjà, l'avion? Pas le temps d'en profiter... De tout manière, la nuit commence à tomber à 16h en octobre. A 16h30, on profite du coucher de soleil - quand on le voit - et à 17h30, c'est nuit noire, et tous les lampadaires sont allumés. Un peu déprimant, quand on pense que les gens ne vont pas tarder à finir le boulot... On aurait envie de se coucher tôt, pour un peu!


Transports
A Berlin, il y a:
- le tramway
- le métro sous-terrain
- le métro aérien
- le bus
Et pas un seul plan qui les réunissent tous. Il n'est pas simple de se diriger, on s'est contentées rapidement des quelques lignes qu'on comprenait. Question billets, contrôles etc, j'avais été prévenue: attention au grand méchant contrôleur qui officie en civil! En plus, comme il n'y a pas la moindre barrière à franchir, on est bien tenté de ne pas valider son billet sur le quai pour le métro et le tramway. On a eu peur, on a pris un billet spécial touriste/pigeon pour trois jours; bizarrement, on a cru comprendre que payer 3 journées séparées était moins cher. Un peu comme le billet 7 jours, plus cher que le billet 5 jours. Y'a comme un problème dans les transports en commun.


Visiter
 On a pas mal évité les endroits ultra touristiques, prenant simplement un petit bain de foule pour admirer la façade assez banale des Galeries Lafayettes par Jean Nouvel, et pour découvrir l'étage gastronomie de la Kaufhaus des Westens. En trois jours, soit on ne fait que ces clichés là, soit on passe à côté. Voilà nos trajets.


- Tiergarten
On apprécie ou pas la balade dans cet immense parc vide. Très différent du HydePark londonien, j'ai bien aimé m'y promener malgré la pluie, dans des allées en ligne droite, croisant juste ça et là quelques joggueurs et des cyclistes. Ça doit être un vrai bonheur d'y flâner en été.


 
- Neue Nationalgalerie
Tout d'abord, l'île des musées. C'est un endroit, immense encore, juste sous le Tiergarten, qui réunit moults musées gigantesques. Bref, pas franchement l'endroit pour flâner, mais surtout et uniquement pour se culturer. Passer d'un musée à l'autre demande dix bonnes minutes de marche, je ne suis pas fan du concept, je préfère que les musées soient intégrés au cœur de la ville, et non pas réunis comme un immense marché de l'art. Encore une fois, j'ai manqué rater le musée, dont le nom est marqué sur un mur, et pas sur le bâtiment même. Le musée a été bâti par Ludwig Mies van der Rohe, et est d'apparence opaque et sombre. Sous le ciel nuageux, c'est carrément flippant. On rentre dans un sanctuaire, d'un calme absolu. Le rez-de-chaussée n'est pas accueillant, et ne comporte qu'un immense hall et l'entrée de l'exposition temporaire. Il faut descendre d'un étage pour trouver l'accueil, un café, la boutique du musée, le vestiaire, un peu de vie. J'ai pris mon entrée - étudiante, mouhahaha - pour l'exposition permanente. Le lieu est immense et se prête à merveille aux jeux de couloirs, de lumières et de vitres. Les toiles, art moderne datant toutes du XXème siècle, sont appropriées également, souvent colossales. On apprécie ou pas l'art moderne, j'ai pour ma part adoré avoir sous les yeux du Paul Klee, Marx Ernst, Picasso, Fernand Léger... J'ai découvert un peu du groupe Die Brücke, expressionnistes allemands, et *un peintre dont j'ai noté le nom quelque part* m'a fait forte impression. La dernière salle, évidemment consacrée à la guerre, est aussi franchement imposante.




- FilmMuseum
Le musée du film se situe également dans l'île des musées, mais plus proche du métro Postdamerstrasse, donc dans un coin quelque peu plus fréquenté. A l'intérieur du musée cependant, peu de monde, et étrangement beaucoup de Français. Le musée se concentre sur le cinéma allemand, bien entendu; peu d'éléments techniques, quelques vieilles caméras passionnantes, mais surtout un excellent panorama des réalisateurs et des stars du cinéma allemand. La guerre, évidemment, bouleverse franchement le septième art dans ce pays. Le musée est extrêmement ludique, et sa scénographie géniale.


- C/O Berlin
Le bâtiment nous a intriguées, on est entrées par hasard, par curiosité. A l'intérieur, il semblait y avoir une exposition de photos de Peter Lingbergh, gratuite de plus. On avance, on découvre le travail du photographe en superbes tirages grands formats. Ses collaborations avec le magazine Vogue, ses travaux plus personnels, ses planches de tirage annotées. Il y a aussi la face obscure du photographe, qui se change parfois en cinéaste. L'exposition paraît surréaliste, surgie de nulle part; le bâtiment, qui surprend par sa couleur et son aspect vieilli, est à la fois décrépi et solide à l'intérieur. On a l'impression d'errer dans un lieu empli d'histoire, qui prête ses murs à la photographie. C'est une ancienne Poste, dont les locaux ont été maintes fois remaniés, bouleversés, jamais complètement rénovés après la guerre. L'exposition des clichés de Peter Lingbergh y sont magnifiques.




- Les puces de MauerPark et ArkonaPlatz
Pas possible de passer à Berlin sans penser puces et braderies. On a été très sages de ce côté-là, finalement. A MauerPark, on tombe d'abord sur un ou deux terrains de football, et des types en short dessus. On fait le tour, on marche des kilomètres, et on trouve enfin les puces - l'entrée se trouve sur Gleimstrasse ou Graunstrasse, pour information. Des enfants font voler des cerfs-volants. Le Mur a traversé autrefois ce parc, et on en voit les délimitations sur une petite côte, au sommet de laquelle des gamins font de la balançoire. En contre-bas, le marché au puces, immense fatras de choses et d'autres, vaisselle, babioles, fringues, meubles, currywurst. La foule se mêle, hétéroclite, au gré des allées pas franchement symétriques. J'ai regretté l'absence du karaoké espéré, mais c'est vraiment un chouette endroit pour déambuler et éventuellement dépenser ses sous le dimanche.

Arkonplatz devait également accueillir des puces, mais on n'y a vu que trois papas et mamans qui avaient posé là leur débarras, à même le sol ou sur de grandes couvertures, pendant que leurs enfants jouaient à côté dans le parc.

D'un marché à l'autre, de nombreux cafés ouvrent leur bras accueillants.



- Tacheles
Dûment recommandé par ma petite soeur, le Tacheles rappelle fortement - en plus grand, comme tout à Berlin -, au squat du 59 de la rue de Rivoli. C'est folklorique, mais pas extraordinaire. Les "artistes" de la rue se ressemble universellement...

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