Thursday, December 29, 2011

Films d'aéroport #1

Voilà une catégorie qui est rangée dans cinéma, mais qui va rapidement résumer des films pas vus dans de bonnes conditions... rapidement avalés dans l'avion! Ce n'est pas comme si je prenais mon jet privé tous les jours, alors on va éviter de faire une catégorie spéciale; ce sont toujours des longs-métrages, et des histoires, quel que soit l'écran et les conditions de visionnage... Le vol Paris-Montréal a été riche, non pas, heureusement, en cris d'enfants ou voisins chiants - quoique, les deux Russes-Lyonnais qui étaient assez à côté de moi avaient le rire gras - mais en découvertes surprenantes... Au programme de ces 7h30 de vol: La guerre est déclarée, de Valérie Donzelli; quelques minutes désastreuses de Bridesmaids, de Paul Feig; en avant-première, Jane Eyre, de Cary Fukunaga; et Limitless, de Neil Burger.


Friday, December 23, 2011

365Project - The end

Fin de l'année, fin du 365Project! Je n'ai pas encore fait le compte rendu de décembre, mais je pense pouvoir faire le bilan dès maintenant, puisque je ne suis pas à Paris ni même en France pour la fin de l'année. Histoire de clore le sujet, il faut l'ouvrir sur 2012. Qu'est ce que ce projet m'a apporté, durant une année entière? Et comment en tirer le meilleur parti? Je pourrais reposer mon appareil dans un coin, et l'oublier, ne plus sentir sa présence sur mon épaule chaque jour. Mais j'ai décidé de le conserver. Je ne m'obligerai plus à faire une photo par jour. Je compte capturer 2012 lorsque je le sens, peut-être avec soudain dix photos par jour, et zéro pendant dix jours. Je me suis bien rendu compte que, parfois, je tirais parti de n'importe quoi, au lieu de me laisser surprendre par une association visuelle intéressante à immortaliser. Les semaines de bouclage, les journées sous tension offraient bien peu d'occasion de photographier, et j'étais trop fatiguée pour inventer quelque chose d'un peu chic en compensation. De plus, je me suis aperçue que je voyais la photographie comme un moyen de figer un mouvement, de capturer un instant précis. La mise en scène ne m'intéresse pas. J'aime dégainer, et avoir quelque chose de vraiment unique sur la pellicule (virtuelle). Quitte à ce que ce soit flou, quitte à ce qu'il y ait une goutte sur l'objectif... la photo n'est pas parfaite, la photographe encore moins, alors j'assume les erreurs et j'en tire parti. J'aime bien photographier les gens, mais je suis maladroite quand il s'agit de le faire discrètement. J'aime bien les grands immeubles parisiens, pas les haussmaniens, mais les boutons HLM-iens dans un Paris cossu, plutôt. C'est mon bilan de l'année sur mon propre regard.

Wednesday, December 21, 2011

La rentrée des séries #9 - Le point sur Homeland, Boardwalk Empire, Boss - Luck, nouveauté de l'hiver

Pendant la pause de Noël, je souhaitais revenir sur ces séries dont les premières saisons ont été lancées à la rentrée 2011, et qui réussissent leur coup. Homeland et Boss connaissent un succès mérité et sont renouvelées pour une deuxième saison; quant à Boardwalk Empire, c'est déjà une deuxième saison qui est diffusée, mais elle a le droit de figurer ici car elle s'associe fortement à l'image cinématographique de Luck, la toute dernière née d'HBO.


Monday, December 19, 2011

Touch of evil, par le NYTimes

Etant donné que j'ai changé de côté de l'Atlantique, je ne vais pas trop au cinéma en cette fin d'année. Voici donc pour alimenter le blog quelque chose à admirer en période de fête, durant laquelle chacun s'apprête joliment, de petites vidéos made in USA, par le NYTimes, qui a demandé a treize acteurs d'incarner des méchants du grand écran. Georges Clooney y interprète le tyran des Révoltés de la Bounty, Ryan Gosling l'Homme invisible, Kirsten Dunst la Femme fatale, Jean Dujardin un gros dur... Les photos sont sublimes, mais les vidéos sont encore mieux, sobres, hollywoodiennes au possible.



Friday, December 16, 2011

Festivals

Il fut un temps où je m'imaginais réalisatrice. J'ai suivi mon cursus scolaire - si on peut appeler ça comme ça - dans cet objectif. J'ai compris au fil du temps, rapidement, en fait, que je n'avais pas les capacités de mener une équipe, et de tenir un projet de bout en bout, sur tous les plans. Je crois avoir trouvé ma voie, plus discrète, planquée, un peu technique, tout en restant créative. J'aime la relation unique avec un réalisateur qui se crée dans la salle de montage, isolée de l'équipe. J'aime sortir de temps en temps de mon antre et découvrir le fourmillement de ceux qui fabriquent les images. Ils me font toujours un peu rêver; j'ai besoin de leur matière pour créer, alors qu'eux partent de rien du tout et construisent tout sur la base de leur imagination. Il peut sembler simple, aujourd'hui, de créer. Un téléphone, et hop, on tient un film. Mais la caméra ne fait pas tout; il faut aussi avoir quelque chose à raconter.


Wednesday, December 14, 2011

Le Balzac - Les salles indépendantes

Cette semaine, le Balzac ferme ses portes. Voici le communiqué officiel publié sur le site de cette salle indépendante des Champs-Elysées, que je pense bon de partager ici aussi:

COMMUNIQUE DE PRESSE (9 décembre) 
L'année 2011 se termine très mal au cinéma Le Balzac. A fin novembre, nous totalisons 10% d'entrées en moins par rapport à 2010, année qui était déjà assez mauvaise. Notre problème : nous n'avons plus accès aux films art et essai porteurs, qui sont accaparés par les circuits et dont nous avons besoin de temps en temps pour la grande salle. Nous avions demandé Le Havre, de Kaurismaki (sortie le 21 décembre) : nous ne l'avons pas obtenu. Nous avons demandé A Dangerous Method, de David Cronenberg (sortie également le 21 décembre) et nous sommes même allés devant le Médiateur du Cinéma. Notre demande a été rejetée. Nous n'avons donc rien de substantiel à mettre sur nos écrans et avons décidé de fermer nos trois salles pendant la semaine du 21 décembre. Par cet acte symbolique, nous espérons sensibiliser le public et les intervenants de la filière cinéma (CNC, Ville de Paris, distributeurs, circuits) sur la situation désespérée dans laquelle se trouvent aujourd'hui de nombreux cinémas indépendants en centre ville, faute d'avoir un accès suffisant aux films. Et nous posons une simple question : un cinéma comme le Balzac est-il encore utile et souhaité aux Champs-Elysées ? 

Tuesday, December 13, 2011

Le printemps des séries #4 - Game of thrones, teaser saison 2

Printemps anticipé, bien entendu. Après la saison 1 et son "Winter's coming", c'est au tour des "Cold winds to rise"... Désolée pour le frangliche. Vous avez hâte?



Shame, de Steve McQueen

Brandon, célibataire new-yorkais, travaille énormément, et n'a pas le temps dans sa vie pour une petite amie. Il préfère le sexe à l'amour et se repaît de masturbations solitaires, de vidéos pornos, et de coups d'un soir, dont il sait pouvoir abuser facilement, du fait d'un physique avenant. Soudain cependant, tout semble vouloir mettre à terme à cette agréable routine: son ordinateur de bureau, sur lequel il sait que traînent quelques centaines de gigas-octets de vidéos classées X, est réquisitionné; une jeune collègue attirante ne partage pas son point de vue sur les relations charnelles et sentimentales; et, par dessus tout, sa jeune sœur Sissy, chanteuse paumée, émotive au possible, débarque chez lui après une rupture et perturbe son quotidien solitaire.



Sunday, December 11, 2011

Carnage, de Roman Polanski

Suite à une dispute d'enfants qui a dégénéré et envoyé l'un des deux partis à l'hôpital, deux couples se rencontrent pour signer une déclaration commune des faits. Nancy et Alan Cowan, les parents de l'agresseur, se rendent, contrits et penauds, chez Penelope et Michael Longstreet, les parents de la victime. Les deux couples sont issus de milieux cossus et font d'abord bonne figure. Cependant, de malaise en non dits et en accusations, la situation dégénère et révèle la crise profonde et l'explosion de toute une société.


Friday, December 9, 2011

Il n'est jamais trop tard, de Tom Hanks

Larry Crowne, vendeur, excellent, mais sans diplôme - il a servi 20 ans dans la Navy pour son pays, que voulez-vous, pas eu le temps d'aller à l'Université -, se voit licencié sans dédommagement. Fraîchement divorcé, il doit encore régler une dette à la banque pour payer sa maison. Il est donc désemparé, rejeté par le marché du travail. Sur l'impulsion de son voisin, gagnant de la Roue de la fortune, et qui vit tranquillement de marchandage devant sa maison, Larry décide d'aller à l'Université, où il suit trois cours: celui d'expression orale, où il adule la professeure, une jolie femme mal dans son mariage; un cours d'économie, où il apprend à gérer sa dette; et un autre, qu'on oublie purement et simplement. Il rencontre également la jolie Talia, leader d'un gang de fous du scooter, et qui se passionne pour les braderies et les bonnes affaires, plutôt que pour son diplôme.

Tuesday, December 6, 2011

Tribute to Drive, de Tom Haugomat et Bruno Mangyoku

Wou. La classe. Repéré par Libé. Bravo les gens.



Rhum Express, de Bruce Robinson

Paul Kemp, écrivain raté, en manque d'inspiration, et incapable de trouver son sujet dans tout l'alcool qu'il ingurgite, débarque à Porto Rico. Les blancs n'y sont pas bien vus par les autochtones, qui savent bien que ces colons modernes viennent exploiter leurs paysages. Paul Kemp accepte le rôle de rédacteur d'horoscopes dans le journal local, destiné à ses compatriotes, et qui exclut de ses pages tout journalisme autre que bien pensant et publiciste. Entre 'tit punch, partagés avec son nouveau pote, le photographe Bob Sala, et autres substances, dénichées par Moburg, alcoolique survolté et aux idées nazies, Paul trouve le moyen de se faire remarquer par Sanderson, un homme d'affaires qui voit en lui un génie de l'écriture, sans avoir jamais lu une de ses lignes. Paul accepte à demi-mot d'être embarqué dans les affaires illégales de Sanderson, juste pour pouvoir revoir sa jolie femme, Chenault.


Saturday, December 3, 2011

365 Project - Novembre

Encore deux semaines de Paris, et ensuite, pour terminer l'année, ce sera Montréal, et New York... Du blanc en photo, sans doute! Voilà donc cet avant-dernier mois du 365Project. Je vous ai déjà parlé photo il y a peu, alors, sans blabla, allez découvrir novembre sur mon Tumblr.


Thursday, December 1, 2011

Photo for life, sur Arte.tv

Bientôt le bilan de novembre pour le 365Project... Et 31 derniers jours! Je continue à suivre des cours de photos à droite et à gauche, lorsque j'ai le courage de me replonger dans le passionnant hors-série du magazine Compétence photo  qui détaille le RAW dans tout ce qu'il a de plus technique. Bonne nouvelle, l'émission de NoWatch, Premier Reflex, est sortie du labo pour s'assumer en tant que quotidienne. Je trouve qu'elle manque encore de personnalité, qu'elle hésite entre amateurisme éclairé et détails plus professionnels. Mais elle s'affinera au fil du temps, c'est certain. Et elle présente le grand avantage d'être claire sur l'intitulé de chaque cours. Si c'est la profondeur de champ qui mène l'émission, elle sera décortiquée en long, en large et en travers (enfin pas assez, pas encore, mais ça viendra, l'émission est prometteuse). Évidemment, rien ne vaut jamais le terrain, et ces "cours" restent portés sur la technique. Il faut tester, habituer son œil à saisir le détail et chercher à transcrire sa personnalité via l'appareil. C'est plutôt ce que Photo for life, l'émission d'Arte, tente d'enseigner à ses apprentis photographes sous la houlette d'Oliviero Toscani.

Tuesday, November 29, 2011

Noir Désir - Best of 2011


Ca me bousille ma mise en page, mais il fallait bien que je publie quelque chose.

Sunday, November 27, 2011

Leurs vies éclatantes, de Grégoire Polet - Démon, de Thierry Hesse

On dit souvent que les parisiens sont hautains, et n'ont pas le sens de l'accueil. Entrez dans n'importe quelle petite échoppe parisienne, trouvez le type qui la tient, et dites lui que vous souhaitez découvrir ses produits. Il se lancera dans des discours, humbles ou ravis, ou les deux. Il sera toujours enthousiaste, et démentira tous ces étrangers qui nous trouvent insupportables. Je ne comprends pas trop cette réputation qu'on a. Dans tous les quartiers, les plus insupportablement touristiques, je découvre des hommes et des femmes qui prennent le temps. Je suis pourtant plus embêtante que les touristes, prêts à acheter n'importe quoi. L'exemple d'aujourd'hui se déroule dans une librairie, dont je marque le nom, parce que j'y bénéficie tout le temps d'un service adorable: c'est L'arbre du voyageur, au 55 de la rue Mouffetard. J'aime bien cette librairie parce qu'elle conserve toujours sur son comptoir des exemplaires de La sorcière de la rue Mouffetard, de Pierre Gripari, qui est un  livre que tout parent se doit d'offrir aux enfants, et que tout adulte se doit d'avoir lu enfant.


Wednesday, November 23, 2011

Paul Smith, gentleman designer, de Stéphane Carrel

Paul Smith peut fêter plus de quarante ans de carrière. Natif de Nottingham, il est passionné de cyclisme jusqu'à ce qu'un accident le plonge trois mois dans le coma et l'oblige à considérer un autre avenir. De pub en pub, il rencontre une jeune professeure du Royal College of Art, également créatrice de mode, Pauline, qui deviendra sa femme. Sans jamais passer par la case "école", ou "formation", Paul Smith, jeune homme curieux et imaginatif, dessine ses t-shirts. En 1970, il présente sa première collection homme. Aujourd'hui, sa marque est un emblème britannique, de Tokyo à New York en passant par Paris et, évidemment, Londres. Arte lui consacrait cette semaine une deuxième partie de soirée, avec un documentaire à son image, réalisé par Stéphane Carrel.


Sunday, November 20, 2011

Jeanne captive, de Philippe Ramos

En 1430, Jeanne d'Arc, après avoir levé le siège d'Orléans et conduit le dauphin Charles à son sacre de Reims, est capturée par les Bourguignons à Compiègne. Vendue aux Anglais, elle tente de se suicider et Dieu arrête de lui parler. Dans sa prison, elle se tait alors elle aussi, et son geôlier craint pour sa valeur marchande.


Thursday, November 17, 2011

Les ignorants, d'Etienne Davodeau

Etienne Davodeau est dessinateur de bande-dessinée; Richard Leroy est vigneron. Entre ces deux-là, le courant passe, et l'un s'incruste chez l'autre pendant une année entière pour dessiner son métier, mais pas seulement. Etienne Davodeau apprend le vin, le raisin, la terre, les vignes, et donne à lire à Richard Leroy du Guibert, du Gibrat, du Moebius. Ils ignorent tout du quotidien de l'autre, mais savent en apprécier le résultat; ils trouvent leurs points communs et relient leurs connaissances.

Tuesday, November 15, 2011

Contagion, de Steven Soderbergh

Beth revient de Hong Kong; avant d'arriver à destination, près de son mari et de son fils, elle fait escale à Chicago pour rencontrer son amant. De retour chez elle, elle tombe rapidement malade et décède; immédiatement après, son fils meurt également; son mari semble lui immunisé. D'autres cas se déclarent tout autour de la planète. Le docteur Cheever doit gérer la panique mondiale, et trouver rapidement un vaccin; tandis que certains cherchent le patient zéro, celui par qui tout aurait débuté, d'autres tentent sur place de mettre en quarantaine les patients infectés, pour éviter la propagation du virus. Alan Krumwiede, un  blogueur renommé, tente lui de décoder les non-dits du gouvernement et du Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies pour informer le plus grand nombre.


Monday, November 14, 2011

Métropolis, Fritz Lang, à la Cinémathèque française

En 1927 sort Métropolis, du génial Fritz Lang. Le réalisateur est déjà adulé à l'époque du muet, avec son cinéma expressif, à l'esthétique abstraite et pourtant éloquente. Il est le premier sur les nouvelles technologies de l'époque, et amorce le virage vers le parlant avec un grandiose M le maudit en 1931. Métropolis ne connait donc pas encore le son. Fritz Lang réussit néanmoins avec ce film un tour de force, avec effets spéciaux à foison et figurants par milliers. Aujourd'hui, que reste-t-il de l'aspect novateur de Métropolis, dans un monde de cinéma où la maquette est moins utilisée que le fond vert? C'est la question que pose la Cinémathèque française, à travers une exposition où elle met en valeur un seul film dans la grande carrière de Fritz Lang.


Sunday, November 13, 2011

Buffalo '66, de Vincent Gallo

Billy Brown sort de prison; ses parents n'ont jamais su qu'il y avait passé cinq années, pas si loin d'eux; il a entretenu son image de fils modèle, marié, voyageur. Son premier geste est d'aller dîner chez eux, non sans kidnapper Layla au passage, une jeune femme qui jouera le rôle de son épouse. Au cours d'une longue soirée, Layla découvre Billy, ses failles, les raisons de son incarcération, ses passions et ses amis; son enfance, et des parents qui ne valaient peut-être pas tant d'efforts.


Saturday, November 12, 2011

Bonsai, de Cristian Jimenez

Julio, jeune écrivain qui tente paresseusement de se faire éditer, manque de peu un job de rêve, celui de dactylographier quatre carnets rédigés par la main d'un célèbre écrivain, Gabriel Gazmuri. Sans vraiment savoir pourquoi, il ment à sa maîtresse, sa voisine, Barbara, qui lui sert de petite amie dans les moments de solitude, et lui assure qu'il y travaille dur. Aidé d'elle, il s'attelle alors à une drôle de tâche, écrivant à toute vitesse dans des cahiers d'écolier un roman, sur la base d'un pitch d'une seule ligne donné par Gazmuri. Il y raconte l'histoire d'amour de deux jeunes adolescents, Emilia et Julio. Il sait simplement qu'à la fin, Emilia meurt, et que lui vit. Le reste n'est que fiction.
 
 

Thursday, November 10, 2011

Love and bruises, de Lou Ye

Hua étudie depuis peu en France, attirée dans le pays par un amant connu à Shangai; mais ce dernier, de retour chez lui, trouve moins exotique cette relation et y met un terme. Hua erre dans Paris et rencontre, par hasard, Matthieu, qui la drague, l'emmène déjeuner, la viole. Leur relation part de là, et Hua encaisse, par amour, d'être montrée, trimballée de boîtes de nuit en petits délits, par Matthieu. Le garçon oscille entre fierté et jalousie, désir et tendresse. Il veut Hua pour lui tout seul, mais la jeune femme a un passé lourd d'amant, et lui-même n'est pas vierge de toute trahison ni de mensonges.


Wednesday, November 9, 2011

Les géants, de Bouli Lanners

Deux frères, adolescents, se retrouvent seuls dans la maison de campagne où ils passent leurs vacances d'été. Leur grand-père est décédé, leur mère ne semble pas pressée de les récupérer, ils n'ont plus d'argent. Ils rencontrent Danny, aussi paumé qu'eux, battu par son grand frère violent; les trois garçons passent leur été entre fous rires et galères, abandonnés à eux-mêmes.


Monday, November 7, 2011

Le charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel

La bourgeoisie dans les années 70; trois notables, avec leurs deux femmes, et la sœur de l'une de ces dernières, tentent de dîner ensemble. Cette réunion amicale est sans cesse remise au lendemain, par des péripéties aussi variées qu'une simple erreur de date, une envie charnelle trop forte, le désir d'un évêque de devenir jardinier,...


Saturday, November 5, 2011

365 Project - Octobre

Bizarrement, c'est toujours quand je me maudis d'avoir la flemme d'aller au cinéma, et par là de trouver de quoi remplir le blog, qu'heureusement, c'est la fin du mois et que je peux combler avec un point sur le 365Project. Octobre ou la fatigue. Dans un mois et demi, les vacances, le chômage, et de nouvelles productions télévisées... ou cinématographiques, qui sait? En attendant, je suis crevée, et je n'ai toujours pas terminé ma 1ère pellicule avec mon DianaF.



Thursday, November 3, 2011

Le procès, d'Orson Welles

Kafka publie Le procès en 1925; en 1962, Orson Welles adapte ce roman et en fait un des chefs-d’œuvre du cinéma. Joseph K. est réveillé, dans la pension où il loge dans la chambre attenante à celle de Melle Burstner, par des policiers venus lui signaler qu'il est arrêté. De la salle d'audience à la chambre de son avocat, en passant par les bureaux où il travaille, il erre sans connaître la raison de ce procès mais souhaitant à tout prix s'en débarasser.


Wednesday, November 2, 2011

La couleur des sentiments, de Tate Taylor

Skeeter, après quatre années passées à la fac, revient dans la petite ville de Jackson, Mississippi, avec des rêves de journalisme plein la tête. Ses anciennes compagnes d'école sont restées là et semblent avoir bien changé; elles se réunissent au club de bridge pour papoter maison, enfants, mari absent et difficultés à trouver une bonne digne de ce nom. Dans sa propre maison comme en dehors, elle se rend doucement compte du racisme ambiant. Sa nounou, qui l'a élevée, a subitement disparu de la circulation; on se moque des Noirs devant eux. Skeeter a elle besoin d'aide pour son nouveau boulot; elle doit répondre à des demandes de ménagères dans un journal. Pour cela, elle demande de l'aide à Aibileen, une négresse qui élève les enfants des autres. Peu à peu lui vient également l'idée de réunir ses souvenirs pour en faire un manuscrit à proposer à une célèbre maison d'édition. Mais les deux femmes risquent gros à vouloir changer la morale.


Monday, October 31, 2011

Les marches du pouvoir, de Georges Clooney

Mike Morris et Ted Pullman s'affrontent dans l'Ohio pour l'investiture démocrate aux élections primaires aux Etats-Unis. Devant les caméras, ils font le show. Derrière eux, des centaines de petites mains leur facilitent le passage. Ces petites mains sont menées par deux directeurs de campagne, qui supervisent chaque discours, conseillent le candidat, vont lui chercher des voix auprès des grands électeurs. Ces directeurs de campagne sont Paul Zara pour l'un, Tom Duffy pour l'autre. Les sondages annoncent des résultats serrés. Celui qui ferait la différence, serait-ce Stephen? Bras droit de Paul Zara, il soutient donc Mike Morris. Mais Tom Duffy tente de le recruter pour Ted Pullman, et Stephen, malgré sa droiture, pense un moment à son avenir plutôt qu'à ses convictions. Il doit être auprès de celui qui va gagner. Une seule faiblesse, un seul écart, peut faire basculer toute une campagne et plusieurs vies.


Sunday, October 30, 2011

La rentrée des séries #8 - Suburgatory, Up all night

Ah, j'avais peur d'ajouter des séries à ma liste déjà trop longue de télé à ingurgiter... Mais deux pilotes ridiculement nullissimes m'ont vite rassurée, ce ne seront pas Suburgatory ni Up all night qui vont me voler mon temps. Sans hésiter, sans deuxième chance, j'ai jeté ces séries dans ma poubelle virtuelle.


Saturday, October 29, 2011

Concours - Gagnez des codes VoD pour Une séparation, d'Asghar Fahradi

Je vous avais annoncé il y a quelques temps un partenariat avec UniversCiné. Si je l'ai accepté, c'est surtout pour permettre à mes lecteurs d'en profiter! A l'occasion de la sortie DVD de Une séparation, je vous propose de gagner des codes VoD pour découvrir ce film. Asghar Fahradi n'avait pas forcément toutes les cartes en main, malgré des récompenses lors de divers festivals, pour remplir les salles. Avec un sujet compliqué, qui mêle questionnement personnel, et contexte politique, il lui fallait un public très ouvert, curieux et un peu engagé. Le film avait réussi son buzz et à connaître un bon petit succès - peut-être un peu grâce aux blogs, aussi. Si vous n'avez pas vu ce joli film au cinéma, il n'est donc pas trop tard pour le découvrir, en jouant et répondant à la question suivante en envoyant un mail à concours.fannybens [at] gmail.com.
Quelles récompenses le film d'Asghar Fahradi, Une séparation, a-t-il reçu à Berlin cette année?


Thursday, October 27, 2011

La rentrée des séries #7 - Once upon a time, Revenge

S'il vous plaît, sauvez-moi de cette rentrée! Après un désœuvrement total de quelques mois, j'en étais d'abord ravie... et plus le temps passe, plus il semblerait que je n'ai pas encore fait le tour de toutes les séries que les écrans US peuvent produire. J'entame des dizaines de séries, je suis submergée, quand aurais-je le temps de toutes les suivre? Voilà encore deux nouveautés que je n'avais pas prévues, mais qui m'ont semblé intéressantes à découvrir.


Wednesday, October 26, 2011

Polisse, de Maïwenn

Polisse est la plongée 24h/24 au sein d'une équipe de la Brigade des mineurs. Ils reçoivent les enfants qui n'osent pas avouer les attouchements des adultes; les adolescents vieillis trop tôt qui se donnent sans scrupule; les mères qui se jugent indignes; les pères qui ne voient pas où est le mal; des enfants exploités;... Des milliers de cas, jamais les mêmes, que cette équipe digère chaque jour. Et le soir, il faut rentrer chez soi et faire comme si la journée était finie, alors que les injustices continuent et reprendront leur litanie le lendemain.


Monday, October 24, 2011

La rentrée des séries #6 - Boss, Grimm, Bored to death, Boardwalk empire

Encore deux petites séries, étant donné que celles que j'ai découvertes lors de la rentrée 2011 ne m'ont convaincues qu'à moitié; Pan Am me plaît beaucoup, et je continue également à suivre Homeland, mais j'ai lâché toutes les autres. Heureusement, on a encore quelques pilotes à se mettre sous la dents, en plus de la reprise de Bored to death avec sa troisième saison.


Friday, October 21, 2011

Diane Arbus, au Jeu de Paume

J'adore la photographie, et aime me renseigner à son propos. Cependant, même en appréciant la technique, j'ai du mal à me contraindre à suivre des règles, à les apprendre surtout. On apprend autant en ingurgitant des images de professionnels, et c'est pourquoi je me rends assez systématiquement au Jeu de Paume. Cette fois-ci, ce sont plus de 200 tirages de Diane Arbus qui y sont présentés sur les deux étages. Deux salles concluent l'exposition avec une chronologie de la vie de Diane Arbus, et quelques mots sur la technique qu'elle emploie - partie passionnante et souvent délaissée.



Thursday, October 20, 2011

Gasland, de Josh Fox

Josh Fox a grandi près d'une rivière à Milanville en Pennsylvanie, sur un terrain de plusieurs hectares qui pourrait lui rapporter gros alors qu'en mai 2008, une compagnie d'extraction de gaz lui propose d'y installer ses puits. C'est le début d'une recherche, caméra au poing, pour découvrir ce que les compagnies de gaz naturel proposent exactement, la manière dont ils s'implantent et investissent de plus en plus de terrains aux Etats-Unis. Cette énergie, censée être propre et économique, révèle ses dangers pour la santé. Peu protégés, les sites d'extractions détruisent tout un écosystème et les sous-terrains, choqués par une énorme quantité d'eau et de produits chimiques, se fissurent; le gaz naturel présent dans les sous-couches de la terre s'infiltrent jusqu'aux conduits d'eau potable des habitants, remontent dans des robinets qui crachent alors une eau boueuse, qui s'enflamme, et, consommée, influe sur la santé.


Wednesday, October 19, 2011

Breaking Bad, saison 4

Dès la 1ère saison, Breaking Bad m'avait déjà subjuguée. Le rythme était trépidant, stressant, l'histoire bien ficelée, les personnages principaux charismatiques, l'image absolument superbe. Toutes les saisons, depuis, ont réussi à se suivre et se ressembler tout en apportant à chaque fois des éléments nouveaux, et de la richesse à la série. Alors les puristes se demanderont où est bien passé le cancer de Walt. Je répondrais qu'on s'en fiche, et que justement, il vaut mieux ne pas se cantonner au tout premier pitch. Breaking Bad a su évoluer et se renouveler, jusqu'à cette saison 4, que certains trouvent un peu faiblarde.



Tuesday, October 18, 2011

Un monstre à Paris, de Bibo Bergeron

1910, Paris est inondée, la Seine déborde de son lit. Les Parisiens construisent des passerelles de bois, la Tour Eiffel baigne les pieds dans l'eau, et Montmartre surplombe l'océan qui noie la ville. Lucille remplit les salles dans un cabaret de la rue Francœur. Son amoureux d'enfance, Raoul, parcourt la ville dans son automobile nommée Catherine, livrant champagne et poules. Emile, projectionniste timide n'osant pas déclarer sa flamme à la jolie caissière, Maud, est témoin d'une étrange explosion engendrée par Raoul, un soir qu'il l'accompagne livrer un célèbre botaniste/inventeur au Jardin des Plantes. De cette explosion naît un monstre, une puce géante folle de chansons, qui réunit tous les héros autour de la musique, et permet également au préfet de la ville, Maynott, de détourner l'attention des Parisiens de l'inondation contre laquelle il ne veut pas dépenser un sou.



Sketchtravel, the end of the journey

Flash Info



Le voyage du Sketchtravel s'est terminé hier, avec une vente aux enchères qui a permis de récolter de quoi bâtir quelques librairies à travers le monde! L'original est parti pour 70.000€, et les versions collectors dédicacées ont permis de rapporter 6.000€.

Rendez-vous le 5 novembre à la galerie Arludik pour une séance de dédicace et pour fêter l'évènement en bonne compagnie.


Ici, une adorable vidéo réalisée par Dice Tsutsumi...

Monday, October 17, 2011

The artist, de Michel Hazanavicus

L'acteur hollywoodien du moment, c'est Georges Valentin. Sur les écrans, il sauve toutes ces dames, avec classe, humour et décontraction. Dans les journaux, il charme tout autant et rapporte gros à son producteur. Dans la vie, accompagné de son compagnon, le chien-acteur Uggy, il gère avec bonhomie le déclin de son couple et la fortune qui lui sourit. Georges croise brièvement Peppy Miller, jeune et jolie fan qui se lance dans le cinéma. Sa carrière d'actrice explose avec le parlant, et elle est soudainement en tête d'affiche, tandis que Georges tombe aux oubliettes.


Saturday, October 15, 2011

La route des Indes, de David Lean - A passage to India, d'Edward Morgan Forster

Dans les années 1920, Adela Quested quitte pour la première fois son Angleterre natale et suit Mrs. Moore, sa future belle-mère, pour rejoindre son fiancé, magistrat en Indes, à Chandrapore. Elle rêvait d'exotisme, et découvre, ainsi que Mrs. Moore, un peuple assujetti, regardé de haut par leurs colonisateurs; elle espérait l'amour, mais son fiancé semble plus habité par le mépris pour les Indiens que par ce sentiment. Mrs. Moore, vieille dame ouverte d'esprit, n'hésite cependant pas à bousculer les places prises par chacun, et Adela l'accompagne joyeusement dans ses découvertes d'un peuple et d'une culture différents des siens. Peu à peu, et grâce au surintendant du collège Richard Fielding, l'Anglais le plus intégré à la population, les deux femmes touchent enfin du doigt l'Inde véritable par le biais du Dr. Aziz Ahmed. Mais leurs différences sont difficiles à abolir, et le rapprochement, concrétisé dans les grottes de Marabar, canalise les tensions d'une population toute entière dans un procès fait au Dr. Aziz Ahmed par Adela, supposément abusée dans une des caves visitées.


Friday, October 14, 2011

Crazy Horse, de Frederick Wiseman

Le Crazy Horse, mythique pour certains, infiniment commun pour d'autres, existe depuis 1951 et propose un spectacle de danse nu qui se veut le plus distingué au monde. Frederick Wiseman a posé sa caméra durant onze semaines au milieu des répétitions, des réunions de travail, des essayages de costumes, des discussions de metteurs en scène, au Crazy Horse. Il a filmé la danse, mais pas seulement; il montre également des egos, de la création, soumise aux contraintes de production.


Wednesday, October 12, 2011

Drive, de Nicolas Rinding Refn

Un jeune homme, taciturne, partage sa vie entre le garage où il travaille, quelques cascades sur des tournages de film, et des braquages, auquel il participe en tant que simple chauffeur, semant les policiers et sans le moindre contact avec les truands, juste l'adrénaline de la course-poursuite. Son patron sur tous ces jobs, Shannon, parle de lui à un mafieux, Bernie Rose, qui s'associe avec Nino pour investir sur ce pilote, espérant le voir gagner pour eux sur des circuits. The driver, sans nom, accepte tout sans broncher; alors qu'il rencontre sa voisine, Irene, et son jeune fils, Benicio, il s'ouvre cependant un peu à elle. Mais le mari d'Irene revient, sortant de prison. Immédiatement et brutalement recontacté par ceux qui l'ont protégé en prison, il doit s'acquitter d'une dette avec un dernier coup, dans lequel the driver s'investit, pour le protéger et protéger Irene en même temps.


Monday, October 10, 2011

Toast, de S.J. Clarkson

Nigel Slater est aujourd'hui un cuisinier reconnu. Pour en arriver là cependant, il a du grandir dans les années 60 en Grande-Bretagne, loin de l'avant-gardisme londonien, à Wolverhampton, et passer outre les moqueries de ses camarades de classe option "tâches ménagères". Sa famille caractérise parfaitement l'époque. Sa mère est femme au foyer et ne se risquerait jamais à acheter des produits frais, ravie de cette formidable invention qu'est la conserve; son père rentre du travail en rouspétant, se met les pieds sous la table et refuse toute nouveauté. Dans ce contexte, le petit Nigel trouve le bonheur en observant le travail de Joshua, le jardinier. Mais Joshua renvoyé, la mère de Nigel décédée, le garçonnet se retrouve coincé entre un père difficile à aimer, et une bonne à tout faire décidée à épouser ce dernier, attaquant par l'estomac.


Sunday, October 9, 2011

Le post du weekend #8 - Sketchtravel

J'ai mon exemplaire!! Dans une petite librairie près de chez moi, on est allé me le chercher dans les placards; la librairie venait tout juste de le recevoir, et le libraire de le feuilleter. Je leur ai conseillé de mettre les exemplaires de Sketchtravel en évidence, j'ai embarqué le mien, excitée comme une puce. Le livre est épais, sa couverture cartonnée douce comme tissée. Je n'ai plus ce stress religieux en tournant les pages comme celui de l'original; j'ai envie de malmener ce carnet, de l'emmener voyager avec moi à Bruxelles, la semaine prochaine, pour la grande dédicace qui a lieu le 13 octobre; je souhaite qu'il ait sa vie de Sketchtravel, lui aussi.


Saturday, October 8, 2011

Le post du weekend #7 - Animation française

Allociné, dans un dossier intitulé Cinéma d'animation: la "French touch", réunit des courts-métrages qui valent le coup d'être vus, réalisés par des équipes françaises. On n'est effectivement pas totalement sur la touche dans l'animation en France; à vue de nez, et sans Wikipédia, je dirais qu'on produit, qualitativement parlant, les meilleurs films et séries, après les Etats-Unis, le Japon et l'Angleterre. Bien entendu, d'autres pays ne s'en sortent pas mal également, mais la France, avec ses petits moyens, possède une réelle culture de l'animation.


Friday, October 7, 2011

We need to talk about Kevin, de Lynne Ramsay

Eva est haïe par les habitants de la petite ville dans laquelle elle vit; sa maison est arrosée de peinture, une femme la gifle dans la rue. Mais, culpabilisant, elle encaisse, tente d'avancer en automate, se sent presque privilégiée qu'on accepte de lui offrir un job sans qualification dans une petite agence de voyage glauque. Comment en est-elle arrivée là? Dix-huit années plus tôt, amoureuse, elle a pris la décision, avec Franklin, d'avoir un enfant. Kevin est né, et les conflits ont débuté.


Thursday, October 6, 2011

365 Project - Septembre

Septembre est vite passé... Pour ceux qui se demandent où j'en suis avec mon DianaF, je ne l'ai utilisé réellement que ce dernier weekend ensoleillé d'octobre... Le résultat attendra encore un mois donc. J'ai réussi à me lâcher un peu, à ne plus faire tout une histoire de cette pellicule indélébile. Reste encore qu'une fois développée, elle va peut-être me jouer des tours. Bon, plus vite j'aurais terminé ces douze poses, plus vite j'aurai la réponse!


Wednesday, October 5, 2011

L'homme de Londres, de Bela Tarr

Maloin surveille la mer, calme, toutes les nuits du haut de son poste sur le port balayé par le vent. Témoin une nuit d'étranges rendez-vous, puis d'un meurtre, il récupère une mallette pleine de billets anglais. Le meurtrier rentre dans un hôtel, son butin abandonné, et le corps reste à la mer. Bientôt, un détective britannique se met à traquer Brown, un acrobate qui, semblerait-il, avait dérobé la mallette à son ancien patron.


Tuesday, October 4, 2011

La rentrée des séries #5 - Pan Am, The Plaboy club, Terra Nova, Homeland

Et la valse continue, je change définitivement de partenaires cette année! J'en ai quasiment terminé des saisons qui reprennent, toujours avec la même ritournelle; les nouveautés s'annoncent plus intéressantes, en tout cas plus intéressant que ce que j'ai pu découvrir à l'épisode #4.