Dans la catégories des films à retenir, deux grands premiers:
Un film terriblement humain, qui utilise la science-fiction pour recréer des situations de crise sociale extrêmes. Si les personnages sont heureux de retrouver leur situation initiale, le commentaire qu'en fait le cinéaste est particulièrement sinistre et pessimiste. Le tout servi par une image magnifique, et des procédés simplissimes de décadrages et de surexposition pour mettre le spectateur dans la situation des malades.
D'une violence extraordinaire, le film se décompose en deux parties; dans la première, la violence est physique, les forces en jeu visibles, le combat des mots; la seconde partie est calme, d'une douceur incroyable; mais si l'on dépose de la fourrure sous les draps du héros, c'est parce que le moindre souffle risque de casser son corps amaigri jusqu'à ce que ses os transpercent la peau. Entre ces deux parties, un dialogue extraordinaire, une caméra fixe sur deux personnages en contre-jour pendant vingt minutes: et cela sans jamais perdre le souffle.
Et le reste, en vrac:
L'incroyable Hulk & Iron manCa vaut un seul film, et on attend la suite avec impatience.
EldoradoPour le décalage et l'absurdité de ce film belge autant que pour ses paysages de western américain.
Be kind rewindL'idée est démente, et les décors en carton-pâte de Gondy se prêtent particulièrement bien au sujet.
No country for old menDes performances d'acteurs, notamment de Javier Bardel totalement psychopathe.
I feel goodune énergie extraordinaire et une bande-son très rock.
Et en bonus:
Un huis-clos oppressant et drôle pour un merveilleux duo d'acteurs. Dans la catégorie bonus, car certains diront que l'original de 1972 est plus réussi; ne l'ayant pas encore vu, j'ai adoré celui de 2008.
Dans la catégorie des films ratés, ceux qui ont déçu, parce qu'on en attendait plus:
Juno, de Jason Reitman, sortie février 2008
Une histoire sans aucune friction, sans aucun élément déclencheur de crise, à quoi bon la raconter?
The other Boleyn girl, de Justin Chadwick, sortie avril 2008
D'une platitude incroyable par rapport au bouquin, qui ajoute Histoire, problèmes d'image à la cour, et amour à la simple histoire de sexe rapidement évoquée dans le film.
Mirrors, d'Alexandre Aja, sortie septembre 2008
Même pas peur.
Dans la ville de Sylvia, de Jose Luis Guerin, sortie septembre 2008
Si le sujet était plaisant, la course poursuite qui s'ensuit est bien longue.
Vicky, Cristina, Barcelona, de Woody Allen, sortie octobre 2008
Personne ne me fera dire que la complaisance avec laquelle Woody Allen se vautre depuis quelques temps dans des milieux bourgeois niais et inspides est intéressante.
Et ceux qu'on n'aurait même pas du aller à voir:
Le bruit des gens autour, de Diastème, sortie juillet 2008
Typique du cinéma français, se voulant frais et jeune, jusqu'à en devenir plat.
Funny games US, de Michael Haneke, sortie avril 2008
Des ficelles bien trop visibles.
Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin, sortie mai 2008
Des longueurs et un entrelac inexplicable de disputes incompréhensibles.
Hancock, de Peter Berg, sortie juillet 2008
Aucun renouveau dans le superhéros.
La frontière de l'aube, de Philippe Garrel, sortie octobre 2008
Une histoire d'amour à laquelle on ne croit pas, des effets spéciaux qui n'ont même pas le mérite de faire rire tant on a honte de les voir utilisés.
D'une violence extraordinaire, le film se décompose en deux parties; dans la première, la violence est physique, les forces en jeu visibles, le combat des mots; la seconde partie est calme, d'une douceur incroyable; mais si l'on dépose de la fourrure sous les draps du héros, c'est parce que le moindre souffle risque de casser son corps amaigri jusqu'à ce que ses os transpercent la peau. Entre ces deux parties, un dialogue extraordinaire, une caméra fixe sur deux personnages en contre-jour pendant vingt minutes: et cela sans jamais perdre le souffle.
Et le reste, en vrac:
L'incroyable Hulk & Iron man
Eldorado
Be kind rewind
No country for old men
I feel good
Wall-e
Un film d'animation à la hauteur des studios Pixar.My name is Hallam Foe
parce qu'il faut bien qu'un film par an au moins nous en apprenne plus sur les différentes façons de passer à l'âge adulte.Shine a light
Un beau documentaire sur un groupe culte, les Rolling Stones.Et en bonus:
Un huis-clos oppressant et drôle pour un merveilleux duo d'acteurs. Dans la catégorie bonus, car certains diront que l'original de 1972 est plus réussi; ne l'ayant pas encore vu, j'ai adoré celui de 2008.
Dans la catégorie des films ratés, ceux qui ont déçu, parce qu'on en attendait plus:
Juno, de Jason Reitman, sortie février 2008
Une histoire sans aucune friction, sans aucun élément déclencheur de crise, à quoi bon la raconter?
The other Boleyn girl, de Justin Chadwick, sortie avril 2008
D'une platitude incroyable par rapport au bouquin, qui ajoute Histoire, problèmes d'image à la cour, et amour à la simple histoire de sexe rapidement évoquée dans le film.
Mirrors, d'Alexandre Aja, sortie septembre 2008
Même pas peur.
Dans la ville de Sylvia, de Jose Luis Guerin, sortie septembre 2008
Si le sujet était plaisant, la course poursuite qui s'ensuit est bien longue.
Vicky, Cristina, Barcelona, de Woody Allen, sortie octobre 2008
Personne ne me fera dire que la complaisance avec laquelle Woody Allen se vautre depuis quelques temps dans des milieux bourgeois niais et inspides est intéressante.
Et ceux qu'on n'aurait même pas du aller à voir:
Le bruit des gens autour, de Diastème, sortie juillet 2008
Typique du cinéma français, se voulant frais et jeune, jusqu'à en devenir plat.
Funny games US, de Michael Haneke, sortie avril 2008
Des ficelles bien trop visibles.
Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin, sortie mai 2008
Des longueurs et un entrelac inexplicable de disputes incompréhensibles.
Hancock, de Peter Berg, sortie juillet 2008
Aucun renouveau dans le superhéros.
La frontière de l'aube, de Philippe Garrel, sortie octobre 2008
Une histoire d'amour à laquelle on ne croit pas, des effets spéciaux qui n'ont même pas le mérite de faire rire tant on a honte de les voir utilisés.
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