En attendant la rentrée, et V. (merci GG), je me suis lancée dans le visionnage d'une série déjà forte de quatre saisons, poussée par la curiosité de voir Ally Mc Beal, pardon, Calista Flockhart, dans une autre peau que celle de la célèbre avocate. Non seulement s'en sort-elle bien, mais la série, pas forcément passionnante, est tout de même très attachante.
Les Walker sont une famille originale, par leur nombre tout d'abord: cinq enfants, dont deux mariés, un gay, et un bien plus jeune que tous les autres, qui a servi en Irak. La cinquième, Kitty, interprétée par Calista Flockhart, est journaliste politique, et l'héroïne principale. Le premier épisode réunit les membres de la famille dans la maison maternelle en Californie, à l'occasion de l'anniversaire de Kitty, de retour après trois ans d'absence volontaire. Les Walker forment une tribu; malgré leurs vies personnelles, leurs différents, ils restent tous attachés aux valeurs familiales, aux traditions, qui les réunissent même lorsque les tensions sont grandes. Le père meurt brutalement alors que toute sa famille est réunie à ses côtés. Les autres n'en sont alors que plus proches, forcés de se soutenir et de s'inventer un équilibre nouveau, privés leur patriarche. L'entreprise familiale voit sa direction reprise par Sarah, la fille aînée, aux dépens de son frère Thomas; le testament du père laisse apparaître sa double vie, et son amante de vingt années fait son apparition.
On suit alors le ré-arrangement progressif de l'équilibre des Walker, dans un déluge de rancoeurs, d'amour familial, de jalousies d'enfants, et de questions d'adultes. Les innombrables membres de la famille, encore agrandie par la découverte inattendue de Holly, permettent de nombreux rebondissements et intrigues internes, alors que l'on suit principalement Kitty, ses drames amoureux, et l'évolution de sa carrière. La série se veut pleine d'humour tendre, et réussit à aborder des thèmes variés et presque profonds sous un aspect simili-soap. La politique, dont le côté républicain est uniquement revendiqué par Kitty, alors que ses frères et sœurs penchent pour les démocrates, tient un rôle important; les évènements post-11 septembre et la guerre en Irak entre autres ont profondément marqué les Walker et influencé leurs vies. Mais on parle aussi de la difficulté à réussir sa vie de couple, de parents, et de concilier le tout avec son travail. Evidemment, la gamme immense des personnages permet à chacun de se trouver son alter-ego télévisé. Un peu facile donc, mais extrêmement efficace.
Et, pour le plaisir, la bande- annonce de V.
On suit alors le ré-arrangement progressif de l'équilibre des Walker, dans un déluge de rancoeurs, d'amour familial, de jalousies d'enfants, et de questions d'adultes. Les innombrables membres de la famille, encore agrandie par la découverte inattendue de Holly, permettent de nombreux rebondissements et intrigues internes, alors que l'on suit principalement Kitty, ses drames amoureux, et l'évolution de sa carrière. La série se veut pleine d'humour tendre, et réussit à aborder des thèmes variés et presque profonds sous un aspect simili-soap. La politique, dont le côté républicain est uniquement revendiqué par Kitty, alors que ses frères et sœurs penchent pour les démocrates, tient un rôle important; les évènements post-11 septembre et la guerre en Irak entre autres ont profondément marqué les Walker et influencé leurs vies. Mais on parle aussi de la difficulté à réussir sa vie de couple, de parents, et de concilier le tout avec son travail. Evidemment, la gamme immense des personnages permet à chacun de se trouver son alter-ego télévisé. Un peu facile donc, mais extrêmement efficace.
Et, pour le plaisir, la bande- annonce de V.
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