Chris Waitt, le réalisateur du film, a un peu plus de 30 ans, et vient, une énième fois, de se faire plaquer par sa petit amie. A cours d'idées pour réaliser un film, il réussit à convaincre un producteur de lui financer un documentaire sur son cheminement personnel, qui aurait pour but d'expliquer pourquoi il est toujours seul. Ses échecs, comme il le précise, ne sont pas seulement d'ordre sentimentaux, mais aussi et surtout sexuels. Concrètement, il a du mal à bander même seul avec une jolie fille. Partant de cette idée passionnante, on pourrait s'arrêter là et ne pas aller voir le film du tout, histoire de s'éviter une perte de temps. Mais l'affiche avait l'air sympathique et le traitement humoristique.
Le pré-générique me conforte un peu dans cette dernière idée. Chris Waitt, face à sa caméra DV, explique sa démarche. Le montage, les temps de pause après ses absurdités, donnent un ton léger et décalé. Le générique démarre, et le film suit, sans changer d'image, sans évoluer dans sa fabrication maison, et la déception du spectateur se transforme en écoeurement. Au bout d'un quart d'heure de film peut-être, Chris Waitt se filme répondant à son producteur qui l'engueule au téléphone. Il lui reproche ses rushes inutilisables ailleurs que sur Youtube, son traitement narratif digne d'un Skyblog, et sa tête mollassonne de débile profond engoncé dans ses fringues d'adolescent attardé. Bref, il résume tout le film.
Chris Waitt aurait en effet pu se contenter de d'étaler ses idioties sans profondeur sur internet, où un nombre restreint de voyeurs l'aurait adulé, sans infliger au monde cinématographique son pauvre travail en matière d'image et son manque total de véritable recherche sur lui-même. Son histoire, pour autant que celle-ci soit vraie ou fortement exagérée et mise en scène, ne bouleverse pas non plus les mentalités. Chris Waitt se contente d'être passif derrière sa caméra, ne cherche pas à comprendre ce que le peu d'ex petites amies qu'il rencontre ont à lui apprendre, s'enfonce dans un gag grossier mettant en scène sa bitte, et conclut par des banalités dignes d'un magazine type 20 ans. Son air amorphe et sa figure bovine, son incapacité à changer, ou à écouter sa pauvre maman qui est la seule à avoir un peu de caractère dans ce film, font oublier toute la sympathie qu'on aurait pu avoir pour lui en le voyant se gratter al tête sur l'affiche.
Il paraît juste inconcevable qu'un manque de réflexion aussi intense puisse avoir sa place dans une salle de cinéma, ou même que j'arrive à balancer l'information que ce film soit sorti.
Chris Waitt aurait en effet pu se contenter de d'étaler ses idioties sans profondeur sur internet, où un nombre restreint de voyeurs l'aurait adulé, sans infliger au monde cinématographique son pauvre travail en matière d'image et son manque total de véritable recherche sur lui-même. Son histoire, pour autant que celle-ci soit vraie ou fortement exagérée et mise en scène, ne bouleverse pas non plus les mentalités. Chris Waitt se contente d'être passif derrière sa caméra, ne cherche pas à comprendre ce que le peu d'ex petites amies qu'il rencontre ont à lui apprendre, s'enfonce dans un gag grossier mettant en scène sa bitte, et conclut par des banalités dignes d'un magazine type 20 ans. Son air amorphe et sa figure bovine, son incapacité à changer, ou à écouter sa pauvre maman qui est la seule à avoir un peu de caractère dans ce film, font oublier toute la sympathie qu'on aurait pu avoir pour lui en le voyant se gratter al tête sur l'affiche.
Il paraît juste inconcevable qu'un manque de réflexion aussi intense puisse avoir sa place dans une salle de cinéma, ou même que j'arrive à balancer l'information que ce film soit sorti.
Toute l'histoire de mes échecs sexuels
de Chris Waitt
avec Chris Waitt, Alexandra Boyarskaya, Danielle McLeod,...
sortie française: 6 mai 2009
de Chris Waitt
avec Chris Waitt, Alexandra Boyarskaya, Danielle McLeod,...
sortie française: 6 mai 2009
2 comments:
Mmh j'aime bien quand vous êtes en colère
Moi je préfère quand je vois un bon film :p
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