cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma cinéma
Tuesday, November 29, 2011
Sunday, November 27, 2011
Leurs vies éclatantes, de Grégoire Polet - Démon, de Thierry Hesse
On dit souvent que les parisiens sont hautains, et n'ont pas le sens de l'accueil. Entrez dans n'importe quelle petite échoppe parisienne, trouvez le type qui la tient, et dites lui que vous souhaitez découvrir ses produits. Il se lancera dans des discours, humbles ou ravis, ou les deux. Il sera toujours enthousiaste, et démentira tous ces étrangers qui nous trouvent insupportables. Je ne comprends pas trop cette réputation qu'on a. Dans tous les quartiers, les plus insupportablement touristiques, je découvre des hommes et des femmes qui prennent le temps. Je suis pourtant plus embêtante que les touristes, prêts à acheter n'importe quoi. L'exemple d'aujourd'hui se déroule dans une librairie, dont je marque le nom, parce que j'y bénéficie tout le temps d'un service adorable: c'est L'arbre du voyageur, au 55 de la rue Mouffetard. J'aime bien cette librairie parce qu'elle conserve toujours sur son comptoir des exemplaires de La sorcière de la rue Mouffetard, de Pierre Gripari, qui est un livre que tout parent se doit d'offrir aux enfants, et que tout adulte se doit d'avoir lu enfant.
Wednesday, November 23, 2011
Paul Smith, gentleman designer, de Stéphane Carrel
Paul Smith peut fêter plus de quarante ans de carrière. Natif de
Nottingham, il est passionné de cyclisme jusqu'à ce qu'un accident le
plonge trois mois dans le coma et l'oblige à considérer un autre avenir.
De pub en pub, il rencontre une jeune professeure du Royal College of
Art, également créatrice de mode, Pauline, qui deviendra sa femme. Sans
jamais passer par la case "école", ou "formation", Paul Smith, jeune
homme curieux et imaginatif, dessine ses t-shirts. En 1970, il présente
sa première collection homme. Aujourd'hui, sa marque est un emblème
britannique, de Tokyo à New York en passant par Paris et, évidemment,
Londres. Arte lui consacrait cette semaine une deuxième partie de
soirée, avec un documentaire à son image, réalisé par Stéphane Carrel.
Sunday, November 20, 2011
Jeanne captive, de Philippe Ramos
En 1430, Jeanne d'Arc, après avoir levé le siège d'Orléans et conduit le dauphin Charles à son sacre de Reims, est capturée par les Bourguignons à Compiègne. Vendue aux Anglais, elle tente de se suicider et Dieu arrête de lui parler. Dans sa prison, elle se tait alors elle aussi, et son geôlier craint pour sa valeur marchande.
Thursday, November 17, 2011
Les ignorants, d'Etienne Davodeau
Etienne Davodeau est dessinateur de bande-dessinée; Richard Leroy est vigneron. Entre ces deux-là, le courant passe, et l'un s'incruste chez l'autre pendant une année entière pour dessiner son métier, mais pas seulement. Etienne Davodeau apprend le vin, le raisin, la terre, les vignes, et donne à lire à Richard Leroy du Guibert, du Gibrat, du Moebius. Ils ignorent tout du quotidien de l'autre, mais savent en apprécier le résultat; ils trouvent leurs points communs et relient leurs connaissances.
Tuesday, November 15, 2011
Contagion, de Steven Soderbergh
Beth revient de Hong Kong; avant d'arriver à destination, près de son mari et de son fils, elle fait escale à Chicago pour rencontrer son amant. De retour chez elle, elle tombe rapidement malade et décède; immédiatement après, son fils meurt également; son mari semble lui immunisé. D'autres cas se déclarent tout autour de la planète. Le docteur Cheever doit gérer la panique mondiale, et trouver rapidement un vaccin; tandis que certains cherchent le patient zéro, celui par qui tout aurait débuté, d'autres tentent sur place de mettre en quarantaine les patients infectés, pour éviter la propagation du virus. Alan Krumwiede, un blogueur renommé, tente lui de décoder les non-dits du gouvernement et du Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies pour informer le plus grand nombre.
Monday, November 14, 2011
Métropolis, Fritz Lang, à la Cinémathèque française
En 1927 sort Métropolis, du génial Fritz Lang. Le réalisateur est déjà adulé à l'époque du muet, avec son cinéma expressif, à l'esthétique abstraite et pourtant éloquente. Il est le premier sur les nouvelles technologies de l'époque, et amorce le virage vers le parlant avec un grandiose M le maudit en 1931. Métropolis ne connait donc pas encore le son. Fritz Lang réussit néanmoins avec ce film un tour de force, avec effets spéciaux à foison et figurants par milliers. Aujourd'hui, que reste-t-il de l'aspect novateur de Métropolis, dans un monde de cinéma où la maquette est moins utilisée que le fond vert? C'est la question que pose la Cinémathèque française, à travers une exposition où elle met en valeur un seul film dans la grande carrière de Fritz Lang.
Sunday, November 13, 2011
Buffalo '66, de Vincent Gallo
Billy Brown sort de prison; ses parents n'ont jamais su qu'il y avait passé cinq années, pas si loin d'eux; il a entretenu son image de fils modèle, marié, voyageur. Son premier geste est d'aller dîner chez eux, non sans kidnapper Layla au passage, une jeune femme qui jouera le rôle de son épouse. Au cours d'une longue soirée, Layla découvre Billy, ses failles, les raisons de son incarcération, ses passions et ses amis; son enfance, et des parents qui ne valaient peut-être pas tant d'efforts.
Saturday, November 12, 2011
Bonsai, de Cristian Jimenez
Julio, jeune écrivain qui tente paresseusement de se faire éditer, manque de peu un job de rêve, celui de dactylographier quatre carnets rédigés par la main d'un célèbre écrivain, Gabriel Gazmuri. Sans vraiment savoir pourquoi, il ment à sa maîtresse, sa voisine, Barbara, qui lui sert de petite amie dans les moments de solitude, et lui assure qu'il y travaille dur. Aidé d'elle, il s'attelle alors à une drôle de tâche, écrivant à toute vitesse dans des cahiers d'écolier un roman, sur la base d'un pitch d'une seule ligne donné par Gazmuri. Il y raconte l'histoire d'amour de deux jeunes adolescents, Emilia et Julio. Il sait simplement qu'à la fin, Emilia meurt, et que lui vit. Le reste n'est que fiction.
Thursday, November 10, 2011
Love and bruises, de Lou Ye
Hua étudie depuis peu en France, attirée dans le pays par un amant connu à Shangai; mais ce dernier, de retour chez lui, trouve moins exotique cette relation et y met un terme. Hua erre dans Paris et rencontre, par hasard, Matthieu, qui la drague, l'emmène déjeuner, la viole. Leur relation part de là, et Hua encaisse, par amour, d'être montrée, trimballée de boîtes de nuit en petits délits, par Matthieu. Le garçon oscille entre fierté et jalousie, désir et tendresse. Il veut Hua pour lui tout seul, mais la jeune femme a un passé lourd d'amant, et lui-même n'est pas vierge de toute trahison ni de mensonges.
Wednesday, November 9, 2011
Les géants, de Bouli Lanners
Deux frères, adolescents, se retrouvent seuls dans la maison de campagne où ils passent leurs vacances d'été. Leur grand-père est décédé, leur mère ne semble pas pressée de les récupérer, ils n'ont plus d'argent. Ils rencontrent Danny, aussi paumé qu'eux, battu par son grand frère violent; les trois garçons passent leur été entre fous rires et galères, abandonnés à eux-mêmes.
Monday, November 7, 2011
Le charme discret de la bourgeoisie, de Luis Buñuel
La bourgeoisie dans les années 70; trois notables, avec leurs deux femmes, et la sœur de l'une de ces dernières, tentent de dîner ensemble. Cette réunion amicale est sans cesse remise au lendemain, par des péripéties aussi variées qu'une simple erreur de date, une envie charnelle trop forte, le désir d'un évêque de devenir jardinier,...
Saturday, November 5, 2011
365 Project - Octobre
Bizarrement, c'est toujours quand je me maudis d'avoir la flemme d'aller au cinéma, et par là de trouver de quoi remplir le blog, qu'heureusement, c'est la fin du mois et que je peux combler avec un point sur le 365Project. Octobre ou la fatigue. Dans un mois et demi, les vacances, le chômage, et de nouvelles productions télévisées... ou cinématographiques, qui sait? En attendant, je suis crevée, et je n'ai toujours pas terminé ma 1ère pellicule avec mon DianaF.
Thursday, November 3, 2011
Le procès, d'Orson Welles
Kafka publie Le procès en 1925; en 1962, Orson Welles adapte ce roman et en fait un des chefs-d’œuvre du cinéma. Joseph K. est réveillé, dans la pension où il loge dans la chambre attenante à celle de Melle Burstner, par des policiers venus lui signaler qu'il est arrêté. De la salle d'audience à la chambre de son avocat, en passant par les bureaux où il travaille, il erre sans connaître la raison de ce procès mais souhaitant à tout prix s'en débarasser.
Wednesday, November 2, 2011
La couleur des sentiments, de Tate Taylor
Skeeter, après quatre années passées à la fac, revient dans la petite ville de Jackson, Mississippi, avec des rêves de journalisme plein la tête. Ses anciennes compagnes d'école sont restées là et semblent avoir bien changé; elles se réunissent au club de bridge pour papoter maison, enfants, mari absent et difficultés à trouver une bonne digne de ce nom. Dans sa propre maison comme en dehors, elle se rend doucement compte du racisme ambiant. Sa nounou, qui l'a élevée, a subitement disparu de la circulation; on se moque des Noirs devant eux. Skeeter a elle besoin d'aide pour son nouveau boulot; elle doit répondre à des demandes de ménagères dans un journal. Pour cela, elle demande de l'aide à Aibileen, une négresse qui élève les enfants des autres. Peu à peu lui vient également l'idée de réunir ses souvenirs pour en faire un manuscrit à proposer à une célèbre maison d'édition. Mais les deux femmes risquent gros à vouloir changer la morale.
Subscribe to:
Posts (Atom)