Monday, May 20, 2013

Le monde enchanté de Jacques Demy, à la Cinémathèque française

Les demoiselles de Rochefort, Les parapluies de Cherbourg, Peau d'âne,... Jacques Demy a fait tourner Deneuve, l'a faite chanter, aussi. Dans les années 60, il y avait la Nouvelle Vague, qui allait dans la rue, courrait et montrait la vie, la vraie. Jacques Demy, lui, décidait de rêver. En couleurs criardes, en studio, en musique et en chansons, un peu kitsch, aujourd'hui dépassé, et pourtant, encore dans les mémoires.


Dans les mémoires, oui, mais dans la mienne, il n'est jamais resté. Quand j'ai découvert, enfant, ses films, ils étaient déjà loin de mes goûts. Je n'ai donc jamais persisté à découvrir Jacques Demy, et cette exposition fut une bonne raison de le découvrir totalement.


Car savez-vous que Jacques Demy a des liens très forts avec les Etats-Unis, qui l'ont adoré, et importé, physiquement je veux dire? Qu'il a aussi adapté Lady Oscar, oui, que je connais (vous aussi, non?) surtout via un dessin animé japonais? Qu'il a passé sa vie auprès d'Agnès Varda, elle, terriblement attachée à une image documentaire, très terre à terre? J'ai survolé les images de l'exposition, pourtant très chouettes, souvent des photos de tournage prises par Agnès Varda, la scénographique aussi colorée que ses films; j'ai surtout retenu les grandes lignes de ce parcours, que je ne connaissais même pas, cette excursion à Los Angeles.


Du coup, j'ai envie de voir Parking et Model Shop. Je ne pense pas que soudain, je ne trouverai plus Jacques Demy démodé, mais je le verrai certainement en phase avec son époque.


à la Cinémathèque française
jusqu'au 04 août 2013

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