Thursday, February 5, 2015

Y'a plus de saison des séries #45 - Jane the virgin, 12 monkeys, Broadchurch

Je ne suis pas trop séries en ce moment, je regarde d'un œil (un demi) et écoute d'une oreille Jane the virgin, dont la légèreté se passe facilement d'attention. J'ai tenu deux épisodes de 12 monkeys avant de me dire que cette pseudo prise de tête ne valait pas que j'y consacre plus de temps. Je vais me re-concentrer devant Broadchurch, dont la deuxième saison m'emballe bien.


Jane est une jeune femme d'origine latine à Miami. Elevée par sa mère, une femme encore jeune aux apparences frivoles, et sa grand-mère dévote, Jane conserve sa virginité pour le mariage et pour Michael, son petit ami. Mais Jane est par inadvertance inséminée artificiellement par sa gynécologue. Elle rencontre alors le père biologique de l'enfant, qui n'est autre que son patron.

Jane the virgin assume avec tendresse son statut de telenovela, ces séries avec un grand nombre de personnages qui couchent tous les uns avec les autres, sans sexe mais avec énormément d'amour et où la gloire et la beauté sont soulignées de violons. Les histoires entremêlées sont racontées par une voix off qui permet de suivre les trames alambiquées. Jane the virgin, adaptée d'une telenovela vénézuélienne, joue de ces codes avec humour mais sans potacherie. Rien d'exceptionnel non plus, mais comme je vous le dit, j'écoute ça distraitement et ça fonctionne bien ainsi.


12 monkeys ne reprend du film de Terry Gilliam que la trame principale : dans un futur proche, on doit vivre sous terre, car l'humanité a été décimée en surface par une épidémie violente. James Cole voyage dans le temps pour retrouver la cause de l'épidémie et l'empêcher de se diffuser. Dans le passé, il rencontre une jeune médecin qu'il convainc de l'aider.

La série enchaîne malheureusement les clichés de science-fiction sans garder ce qui faisait le génie du film de Gilliam, cette incapacité de James Cole à savoir s'il sauve le monde ou s'il est fou. Le James Cole de la série est 100% sérieux et chargé de l'avenir du monde pour lequel il va se sacrifier en martyr. Tel un justicier, il encaisse les persécutions dans son présent et dans son passé avec l'aide de jolies et intelligentes femmes. Du déjà-vu, en moins bien foutu.


Après l'assassinat d'un enfant, et l'arrestation du coupable, la petite ville de Broadchurch se remet lentement de ses drames. Ceux qui ont pris part à l'affaire, du détective à la famille de l'enfant, ne pardonnent pas encore. La deuxième saison de Broadchurch reprend à l'ouverture du procès.

Même constat que pour la première saison, la multiplication des personnages est un peu cliché (journalistes et détectives), et surtout abondante. Les avocates de chacun des partis, et notamment Charlotte Rampling qui interprète l'une d'entre elles, sont un vent de fraîcheur dans ce petit village refermé sur lui-même. En revanche, je ne sais pas trop ce que vient faire là un nouveau malfrat et sa femme apparemment masochiste, protégée du flic de la 1ère saison. Mais tout cela fera un bon mix en temps voulu. Jusque là, la série prend son temps, l'ambiance est mesurée, la série continue son bonhomme de chemin unique et particulier.


Jane the virgin
avec : Gina Rodriguez, Justin Baldoni, Brett Dier,...
saison 1 depuis le 13 octobre 2014 sur The CW (US)

12 monkeys
avec : Aaron Stanford, Amanda Schull, Emily Hampshire,...
saison 1 depuis le 16 janvier 2015 sur Syfy (US)

Broadchurch
avec : David Tennant, Olivia Colman, Charlotte Rampling,...
saison 2 depuis le 5 janvier 2015 sur ITV (UK)

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