Steven Spielberg, Indiana Jones, E.T., une carrière de divertissement réussi, et dernièrement Tintin, et prochainement War horse,... Invité de la Cinémathèque française lundi, il a répondu en direct aux questions de Costa-Gavras et de Serge Toubiana. (vidéo dans la suite)
La première partie de cette masterclass concerne le film War horse qui, il faut bien l'avouer, n'a pas l'air passionnant en soi, mais dans son concept, pourquoi pas. L'histoire sent le niaiseux; en même temps, l'intrigue et surtout ses personnages, rappellent les meilleures heures des studios Disney, qui aiment mettre en scène des animaux. Et Disney, on aime, quel que soit notre âge, non? Steven Spielberg évoque ses inspirations et parle plus spécifiquement de sa manière de travailler (la question du story-board est évoquée vers 16 min). Quand on devient plus technique, c'est là qu'une masterclass devient vraiment intéressante. Steven Spielberg explique son refus du numérique pour War horse, mon attention s'éveille. Malheureusement, on retombe vite dans les banalités, les joies inattendues du tournage, la direction d'acteurs... Cependant, l'humain reste intéressant dans cette masterclass. Steven Spielberg met en évidence l'importance de l'équipe, et fait honneur avec ses partenaires de toujours. Un film se résume bien souvent à un nom, celui du réalisateur. Je trouve cela normal, car le réalisateur porte sur ses épaules un film de A à Z. Mais s'il sait s'entourer également des personnes qui l'aident, et vont en son sens, ça aide. Évidemment, le premier des collaborateurs évoqué est le monteur de Steven Spielberg (à 27 min, puis à 30 min avec le montage en numérique plutôt qu'en analogique), Michael Kahn.
Vers 24 min, voilà une question intéressante: pourquoi le plan large? Qu'est ce que la caméra raconte, par sa définition du cadre? A 32 min, on évoque enfin autre chose que War horse. A 38 min, on parle du final cut, donc de la question épineuse du choix du réalisateur. La fonction de producteur de Steven Spielberg, à 43 min, sert de tremplin pour parler de télévision, et de série... L'idéal pour comparer les manières de fonctionner qui diffèrent tant entre la production française et la production américaine, comme vers 48 min, où l'on s'embrouille complètement dans les traductions... Steven Spielberg évoque alors Boardwalk Empire, Les Sopranos, et aussi Modern Family. Les questions des spectateurs (à 60 min) abordent le sujet de l'Art (yep, avec un grand A, question qui s'interroge sur la part de l'artiste et celle du producteur en Steven Spielberg, pour la première), son investissement en tant que producteur qui a un regard de réalisateur, et ses références croisées sur sa propre carrière. Steven Spielberg a l'air d'être un merveilleux producteur, qui donne toute sa confiance. Sinon, y'a aussi du blabla sur la naissance ses enfants, des compliments à gogo (on comprend, mais venant des intervenants, ça fait léchage de bottes), bref, du très banal.
La première partie de cette masterclass concerne le film War horse qui, il faut bien l'avouer, n'a pas l'air passionnant en soi, mais dans son concept, pourquoi pas. L'histoire sent le niaiseux; en même temps, l'intrigue et surtout ses personnages, rappellent les meilleures heures des studios Disney, qui aiment mettre en scène des animaux. Et Disney, on aime, quel que soit notre âge, non? Steven Spielberg évoque ses inspirations et parle plus spécifiquement de sa manière de travailler (la question du story-board est évoquée vers 16 min). Quand on devient plus technique, c'est là qu'une masterclass devient vraiment intéressante. Steven Spielberg explique son refus du numérique pour War horse, mon attention s'éveille. Malheureusement, on retombe vite dans les banalités, les joies inattendues du tournage, la direction d'acteurs... Cependant, l'humain reste intéressant dans cette masterclass. Steven Spielberg met en évidence l'importance de l'équipe, et fait honneur avec ses partenaires de toujours. Un film se résume bien souvent à un nom, celui du réalisateur. Je trouve cela normal, car le réalisateur porte sur ses épaules un film de A à Z. Mais s'il sait s'entourer également des personnes qui l'aident, et vont en son sens, ça aide. Évidemment, le premier des collaborateurs évoqué est le monteur de Steven Spielberg (à 27 min, puis à 30 min avec le montage en numérique plutôt qu'en analogique), Michael Kahn.
Vers 24 min, voilà une question intéressante: pourquoi le plan large? Qu'est ce que la caméra raconte, par sa définition du cadre? A 32 min, on évoque enfin autre chose que War horse. A 38 min, on parle du final cut, donc de la question épineuse du choix du réalisateur. La fonction de producteur de Steven Spielberg, à 43 min, sert de tremplin pour parler de télévision, et de série... L'idéal pour comparer les manières de fonctionner qui diffèrent tant entre la production française et la production américaine, comme vers 48 min, où l'on s'embrouille complètement dans les traductions... Steven Spielberg évoque alors Boardwalk Empire, Les Sopranos, et aussi Modern Family. Les questions des spectateurs (à 60 min) abordent le sujet de l'Art (yep, avec un grand A, question qui s'interroge sur la part de l'artiste et celle du producteur en Steven Spielberg, pour la première), son investissement en tant que producteur qui a un regard de réalisateur, et ses références croisées sur sa propre carrière. Steven Spielberg a l'air d'être un merveilleux producteur, qui donne toute sa confiance. Sinon, y'a aussi du blabla sur la naissance ses enfants, des compliments à gogo (on comprend, mais venant des intervenants, ça fait léchage de bottes), bref, du très banal.
La Cinémathèque française organise une rétrospective en hommage à Steven Spielberg jusqu'au 3 mars 2012, juste avant d'ouvrir son exposition sur Tim Burton, le 7 mars. Profitez-en pour redécouvrir ses films sur grand écran!
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