Décidément, je ne trouve rien de très alléchant cette année parmi les nombreuses séries US et UK.. Je tente quelques nouveautés, pas emballantes, et rattrape quelques saisons 1 terminées et dont j'entends du bien... Le point sur mes deux dernières découvertes.
La nouvelle série de NBC c'est The Cape. Une histoire de super-héros donc, avec une cape - logique. Vince Faraday, policier, est laissé pour mort par Peter Flemings, riche propriétaire de Ark Industries qui tient à monopoliser la sécurité de Palm City. Vince Faraday, aidé de délinquants/artistes de cirque, prend l'identité de The Cape, héros adulé par son fils laissé entre les mains de sa seule mère ravagée de douleur par la mort de son mari. The Cape tient a rétablir la vérité sur son compte, remettre Palm City entre de bonnes mains, et retrouver sa famille.
Bref, Vince Faraday veut jouer au super-héros pour faire renaître la flamme dans les yeux de son fils. Sa faille et sa force sont là, dans sa famille brisée. Le super-héros n'a pas de super-pouvoirs, il se construit lui-même. Ce bon gros classique n'est pas basé sur un comic existant, et le feuilleton dessiné que suit avec assiduité le fils de Vince Faraday est inventé, semble-t-il - ma culture comic n'est pas tout à fait au point -, pour les besoins de la série télévisée. Cette dernière, dans a construction, reprend donc le chapitrage ultra-découpé d'un comic ordinaire. Les épisodes sont divisés en chapitres assez courts, qui permettent des ellipses de temps assez longues, et des absurdités temporelles énormes. Vince Faraday, pour devenir The Cape, s'y prend en un seul chapitre; alors que les connaissances acquises semblent devoir prendre de longs mois. Si cette construction est originale, elle manque de tempo entraînant et nous embarque dans trop d'invraisemblances. Treize épisodes sont prévus à ce jour, je ne suis pas certaine que NBC se risquera à en faire plus. En tout cas, moi, j'abandonne au bout de 3 épisodes, terrassée par cet avant-gardisme qui montre des écrans holographiques tactiles.
Louie est un quarantenaire, père de deux fillettes, divorcé, qui trouve son bonheur en racontant des blagues sur scène dans un petit troquet. Il a une vie pas facile, la promesse de terminer seul ses vieux jours, une bonne bedaine, et, manque de chance, il est roux - en fait, dans la série, on s'en fiche, mais je tiens à le souligner.
La série, composée d'épisodes de vingt minutes, alterne des passages sur scène de Louie et des moments de sa vie de tous les jours. L'image et la caméra sont un peu bancales, volontairement, pour coller au côté très réaliste; c'est d'ailleurs sur la vie du réalisateur-acteur-scénariste-producteur-monteur Louis Szekely qu'est basée la série. L'humour peut être assez scatophile, ou plus subtil. J'ai du mal à accrocher aux blagues sur le toucher rectal - dès l'épisode 2 -, mais j'apprécie les moments d'absurdes représentatifs d'une vie new-yorkaise - épisode 5, excellent début sur une bataille de taximen. Louie est une Bridget Jones en moins romantique; ça a beau me faire parfois rire, je m'attache peu à ce personnage sale et paumé. C'est comme ça, les aventures d'une jolie nana pleine de fric me font plus rêver - je pense à Sex & the City, dans le genre new-yorkais. Me sentant coupable d'un tel attrait, je vais aller jusqu'au bout de la saison 1 de Louie. Son côté crado ressemble à un plaisir coupable, un peu dégueulasse mais addictif.
Les premiers épisodes sont foutraques et ne semblent pas suivre une logique scénaristique, préférant à cela passer d'un sketch à l'autre. A partir de l'épisode 7 - environ -, un fil rouge se tend tout du long des vingt minutes que dure l'épisode. Cette saison 1 est donc assez instable, mais je suis curieuse de voir la suite.
Un mot sur les Golden Globes pour terminer. Je suis passée à côté de l'évènement, découvrant au matin que les tweets avaient fusés toute la nuit, scrutant le palmarès minute par minute. Black Swan, The King's speech, The social network... et Boardwalk Empire, Glee, The Big bang theory côté série... Rien qu'à survoler le palmarès, on se demande où est la prise de risque, le réel coup de cœur personnel et subversif! Les films et les séries qui ont obtenu leur prix le méritent certainement, mais c'est un zéro pointé sur l'originalité. Heureusement, The kids are alright a aussi été récompensé et côté subversion, Ricky Gervais, qui présentait la soirée, était au top!
La nouvelle série de NBC c'est The Cape. Une histoire de super-héros donc, avec une cape - logique. Vince Faraday, policier, est laissé pour mort par Peter Flemings, riche propriétaire de Ark Industries qui tient à monopoliser la sécurité de Palm City. Vince Faraday, aidé de délinquants/artistes de cirque, prend l'identité de The Cape, héros adulé par son fils laissé entre les mains de sa seule mère ravagée de douleur par la mort de son mari. The Cape tient a rétablir la vérité sur son compte, remettre Palm City entre de bonnes mains, et retrouver sa famille.
Bref, Vince Faraday veut jouer au super-héros pour faire renaître la flamme dans les yeux de son fils. Sa faille et sa force sont là, dans sa famille brisée. Le super-héros n'a pas de super-pouvoirs, il se construit lui-même. Ce bon gros classique n'est pas basé sur un comic existant, et le feuilleton dessiné que suit avec assiduité le fils de Vince Faraday est inventé, semble-t-il - ma culture comic n'est pas tout à fait au point -, pour les besoins de la série télévisée. Cette dernière, dans a construction, reprend donc le chapitrage ultra-découpé d'un comic ordinaire. Les épisodes sont divisés en chapitres assez courts, qui permettent des ellipses de temps assez longues, et des absurdités temporelles énormes. Vince Faraday, pour devenir The Cape, s'y prend en un seul chapitre; alors que les connaissances acquises semblent devoir prendre de longs mois. Si cette construction est originale, elle manque de tempo entraînant et nous embarque dans trop d'invraisemblances. Treize épisodes sont prévus à ce jour, je ne suis pas certaine que NBC se risquera à en faire plus. En tout cas, moi, j'abandonne au bout de 3 épisodes, terrassée par cet avant-gardisme qui montre des écrans holographiques tactiles.
Louie est un quarantenaire, père de deux fillettes, divorcé, qui trouve son bonheur en racontant des blagues sur scène dans un petit troquet. Il a une vie pas facile, la promesse de terminer seul ses vieux jours, une bonne bedaine, et, manque de chance, il est roux - en fait, dans la série, on s'en fiche, mais je tiens à le souligner.
La série, composée d'épisodes de vingt minutes, alterne des passages sur scène de Louie et des moments de sa vie de tous les jours. L'image et la caméra sont un peu bancales, volontairement, pour coller au côté très réaliste; c'est d'ailleurs sur la vie du réalisateur-acteur-scénariste-producteur-monteur Louis Szekely qu'est basée la série. L'humour peut être assez scatophile, ou plus subtil. J'ai du mal à accrocher aux blagues sur le toucher rectal - dès l'épisode 2 -, mais j'apprécie les moments d'absurdes représentatifs d'une vie new-yorkaise - épisode 5, excellent début sur une bataille de taximen. Louie est une Bridget Jones en moins romantique; ça a beau me faire parfois rire, je m'attache peu à ce personnage sale et paumé. C'est comme ça, les aventures d'une jolie nana pleine de fric me font plus rêver - je pense à Sex & the City, dans le genre new-yorkais. Me sentant coupable d'un tel attrait, je vais aller jusqu'au bout de la saison 1 de Louie. Son côté crado ressemble à un plaisir coupable, un peu dégueulasse mais addictif.
Les premiers épisodes sont foutraques et ne semblent pas suivre une logique scénaristique, préférant à cela passer d'un sketch à l'autre. A partir de l'épisode 7 - environ -, un fil rouge se tend tout du long des vingt minutes que dure l'épisode. Cette saison 1 est donc assez instable, mais je suis curieuse de voir la suite.
Un mot sur les Golden Globes pour terminer. Je suis passée à côté de l'évènement, découvrant au matin que les tweets avaient fusés toute la nuit, scrutant le palmarès minute par minute. Black Swan, The King's speech, The social network... et Boardwalk Empire, Glee, The Big bang theory côté série... Rien qu'à survoler le palmarès, on se demande où est la prise de risque, le réel coup de cœur personnel et subversif! Les films et les séries qui ont obtenu leur prix le méritent certainement, mais c'est un zéro pointé sur l'originalité. Heureusement, The kids are alright a aussi été récompensé et côté subversion, Ricky Gervais, qui présentait la soirée, était au top!
The Cape
saison 1 en cours sur NBC (US)
Louie
saison 1 terminée sur FXnetwork (US)
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