Britt Reid, pauvre fils du richissime directeur du journal The Daily Sentinel, perd son père sans regret. Ce type, que tout le monde prenait pour un héros, lui, son fils, sait bien quel castrateur il était réellement! Britt vire tout ces gens que son père avait engagé au château dans lequel il se prélasse, et laisse également le journal aux mains de l'associé de son père. Il continuera sans se faire gronder à mener sa vie oisive et joyeuse. Sauf que son café est à présent mal fait; et que, remontant à la source, il trouve celui qui réussissait le café idéal... Kato s'occupait également des nombreuses voitures de son père, qu'il bricolait. Kato seul comprend Britt, ayant lui aussi été obligé de plier sous le joug du patron à présent décédé... Britt décide alors d'endosser le costume du Frelon vert, accompagné de son fidèle compagnon, pour imposer à la ville de Los Angeles et au monde sa vérité. Même en passant pour le méchant de service, il sait qu'il fera le bien. Et possédant de plus The Daily Sentinel pour faire parler du Frelon Vert, Britt déclenche une avalanche de guerres de gangs.
Michel Gondry se sent à l'aise sur le terrain de la grosse production américaine, et continue ses expérimentations, sans papier mâché cette fois-ci, mais à grands renforts de relief et d'effets spéciaux. Sa marque de fabrique est visible dans la dérision, les ralentis exagérés au maximum, les astuces un peu cheap mais qui fonctionnent. Son film est une cour de récréation, et ses joujoux n'ont pas de prix. The green hornet, pour un peu qu'on se prenne au jeu, est donc drôle, entraînant, et d'une énergie sans nom.
Cette énergie est cependant fatiguante, autant que le personnage principal, casse-pieds comme seul un gamin trop gâté peut l'être. De bout en bout, Britt n'est qu'un grand gamin qui n'en fait qu'à sa tête. Il est insupportable, et, sans la moindre amitié pour lui, on peut également difficilement se dire que son combat est le bon. Il fait rire, certes, mais ses grimaceries et ses enfantillages énervants prennent le dessus. Kato, son fidèle compagnon, prend le pendant de cette attitude. Sérieux, responsable, et plus intelligent que son "patron", il reste cependant bêtement dans l'ombre, et sa période de prise en main est de très courte de durée, si courte qu'on l'oublie aussitôt. Christoph Waltz fait, lui, un bon méchant, complètement timbré sous un sang-froid et une impassibilité de glace.
Malheureusement, Gondry se met au rythme de son personnage principal. Entraîné par une musique qui ne s'arrête jamais, les courses-poursuites, la bagarre et l'action s'enchaînent sans répit. Pas la moindre pause ne vient temporiser un instant le tempo. Britt est certainement bien le seul à apprécier cette fête incessante, et le réalisateur lui donne tout ce qu'il aime; split-screen, caméra embarquée, tout y passe dans un joyeux mélange. Le rythme est maîtrisé par Michel Gondry, mais il s'interdit le moindre arrêt. Dans ces deux heures de clip musical, il n'y a donc pas grand chose à retenir au final qu'une grosse, très grosse rigolade, beaucoup d'action, et rien de plus.
L'explosion visuelle et auditive de The green hornet n'apporte donc rien au genre du super-héros, ni au spectateur qui ressort simplement le cerveau vidé, abruti par la vitesse.
Michel Gondry se sent à l'aise sur le terrain de la grosse production américaine, et continue ses expérimentations, sans papier mâché cette fois-ci, mais à grands renforts de relief et d'effets spéciaux. Sa marque de fabrique est visible dans la dérision, les ralentis exagérés au maximum, les astuces un peu cheap mais qui fonctionnent. Son film est une cour de récréation, et ses joujoux n'ont pas de prix. The green hornet, pour un peu qu'on se prenne au jeu, est donc drôle, entraînant, et d'une énergie sans nom.
Cette énergie est cependant fatiguante, autant que le personnage principal, casse-pieds comme seul un gamin trop gâté peut l'être. De bout en bout, Britt n'est qu'un grand gamin qui n'en fait qu'à sa tête. Il est insupportable, et, sans la moindre amitié pour lui, on peut également difficilement se dire que son combat est le bon. Il fait rire, certes, mais ses grimaceries et ses enfantillages énervants prennent le dessus. Kato, son fidèle compagnon, prend le pendant de cette attitude. Sérieux, responsable, et plus intelligent que son "patron", il reste cependant bêtement dans l'ombre, et sa période de prise en main est de très courte de durée, si courte qu'on l'oublie aussitôt. Christoph Waltz fait, lui, un bon méchant, complètement timbré sous un sang-froid et une impassibilité de glace.
Malheureusement, Gondry se met au rythme de son personnage principal. Entraîné par une musique qui ne s'arrête jamais, les courses-poursuites, la bagarre et l'action s'enchaînent sans répit. Pas la moindre pause ne vient temporiser un instant le tempo. Britt est certainement bien le seul à apprécier cette fête incessante, et le réalisateur lui donne tout ce qu'il aime; split-screen, caméra embarquée, tout y passe dans un joyeux mélange. Le rythme est maîtrisé par Michel Gondry, mais il s'interdit le moindre arrêt. Dans ces deux heures de clip musical, il n'y a donc pas grand chose à retenir au final qu'une grosse, très grosse rigolade, beaucoup d'action, et rien de plus.
L'explosion visuelle et auditive de The green hornet n'apporte donc rien au genre du super-héros, ni au spectateur qui ressort simplement le cerveau vidé, abruti par la vitesse.
The green hornet
de Michel Gondry
avec Seth Rogen, Jay Chou, Christoph Waltz,...
sortie française: 12 janvier 2011
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