Je ne suis pas
certaine d'y arriver, mais, au jour le jour, je vais tenter de garder
une petite trace des films vus à ce festival d'Annecy! Enjoy...
Courts-métrages
en compétition n°1
La sélection est
plutôt sympathique,
même si rien, si ce n'est le très connu Pixels de Patrick Jean,
qui
enthousiasme toujours autant, ne m'a tapé dans l'oeil. La religion
est étrangement présente dans certains de ces films: Don't tell
Santa you're Jewish, de Kamil Polak, entre ouvertement dans le sujet de manière
décontractée et très drôle. Evidemment, on retrouve des films
techniquement agréable à regarder, mais dont le thème, trop
complexe, explore trop de fronts pour un simple court-métrage: c'est
le cas de Birdboy, de Pedro Rivero et Alberto Vazquez, qui, s'il mixe allègrement une imagerie
enfantine
et joyeuse, avec des visuels très sombres, se torture trop le
scénario en abordant en vrac la religion, l'enfance difficile, le
nucléaire, la drogue... et j'en passe. D'autres souffrent du manque
d'histoire, comme Schlaf, de Claudius Gentinetta, visuellement rigolo, mais qui ne
s'appuie
que sur des bruitages ingénieux sans raconter concrètement
d'histoire. Big bang big boom, de Blu, est peut-être le coup de coeur de
cette première sélection, exploitant le street art pour réaliser
un film à grande échelle et d'une grande intelligence.
Ouverture
Commençant à
m'infiltrer dans les
rouages du festival, j'ai réussi à récupérer deux invitations
pour la fameuse séance d'ouverture du festival. Serge Bromberg y va
de son joyeux speech mêlant allègrement français et anglais, et la
sélection qu'il présente et commente est certainement la crème du
festival. Les Etats-Unis étant à l'honneur cette année, on a
commencé par Trees and flowers, premier film en technicolor
produit
par Walt Diney en 1932, et réalisé par Burt Gillett. A suivi un document en noir et blanc réalisé
humoristiquement par les habitants de La Termitière, les studios de
la Warner Bros. Se sont enchaînés ensuite des productions plus
modernes, réalisées par PES – Roof sex, à voir! -, la pâte à
modeler avec dextérité de Will Vinton, et la parodie de la chanson New
York New York dans Sundae in New York, de Jimmy Picker. En
exclusivité, le relief réalisé sur Coyote et Bip Bip, possède un
excellent rendu; évidemment, les gags potaches se prêtent à la
techniques, et l'humour un peu débile est toujours de mise;
merveilleuse production donc. Scratch est revenu sur les écrans,
exploité de nouveau par Bluesky qui joue un peu beaucoup sur ce filon;
les personnages de Toy Story reviennent également dans Hawaiian
vacation, réalisé par Gary Rydstrom, un peu lassant; Kevin Deters et
Stevie Wermers-Skelton réalisent un court de manière traditionnelle, et
ça fait du bien, dans La ballade de Nessie; et, last but not
least, le dernier
court-métrage des studios Disney/Pixar, La Luna, réalisé par
Enrico Casarosa, est une merveille
de poésie et de simplicité.
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