Voilà, Annecy 2011, bon cru, mais c'est fini. Le palmarès est visible ici, et un grand bravo tout particulier à Arnaud Bouron et à sa série Le Petit Nicolas, qui a reçu le Prix du Jury, et à laquelle j'ai participé. C'était un peu la classe hier soir de faire partie de l'équipe primée. Bon, un peu de sérieux néanmoins, il y a encore deux séances auxquelles j'ai assisté hier, histoire de terminer le festival en m'abreuvant encore un peu plus d'images.
Excellente sélection, poétique, merveilleusement et traditionnellement animée. C'est là qu'on sépare en catégories les courts-métrages très personnels, à portée artistique et pas franchement toujours visionnables, des dessins animés clairement revendiqués pour les enfants, mais avec leur petite morale, leur petite historiette, qui plait forcément à tous. J'avais découvert Flowers and trees, de Burt Gillett, premier film en technicolor, au début de la semaine lors de la cérémonie d'ouverture; j'ai été étonnée de découvrir que je connaissais également 2 films sur 3, et je me souviens parfaitement de ces images gravées dans ma mémoire après avoir été couchées sur VHS par mon grand-père, qui nous repassait ces cassettes dont on ne se lassait jamais, enfants. C'est la première fois que je me rends compte que The old mill, de Wilfred Jackson, 1937 tout de même!, Lend de paw, de Clyde Geronimi, 1941, The tortoise and the hare, de Wilfred Jackson, 1935, The Ugly duckling, de Jack Cutting, 1939,... enfin bon, ce genre de vieux films m'avait à ce point marquée. Comme quoi, finalement, ce n'est peut-être pas un hasard que je me retrouve à travailler dans l'animation.
Du rêve à la relève n°2
Pour terminer sur une note moins poésie-nature-musique-classique, voilà ce qui se fait aujourd'hui aux Etats-Unis. A part South Park, dont on a vu une seule image avant qu'un autre film ne démarre à sa place, ce que je vois de cette fameuse relève ne me fait pas vraiment rêver. Happy Tree Friends reste une série sympathique; The adventures of Baxter and Mc Guire, qui fait parler les testicule jalouses du pénis qui leur est attaché n'est pas forcément joli mais plutôt rigolo; mais voir 20 minutes de Celebrity Deathmatch, une série laide, criarde, et pas franchement drôle, qui joue sur les gros coups, le sang, les insanités en tout genre, me pousse hors de la salle; j'ai encore assisté à la projection de Rick & Steve, the happiest gay couple in the world, qui présente des Playmobil gays animés et ridiculement clichés, vulgaires... J'ai arrêté là le massacre et la séance a annoncé la fin de mon festival.
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